Grendelhttps://grendel.fr/2019-04-22T00:00:00+02:00A voir dans les Pyrénées2018-06-02T22:00:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2018-06-02:/a-voir-dans-les-pyrenees-fr.html<p>Suite à la suggestion d'une amie participant potentiellement au séjour à venir dans les Pyrénées, je vais tenter de faire une page listant les activités, lieux à voir et autres idées de sorties ou d'occupation à avoir.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Le lieu</h1>
<p>Tout d'abord, parlons du village de Loudervielle lui-même. Wikipédia nous …</p><p>Suite à la suggestion d'une amie participant potentiellement au séjour à venir dans les Pyrénées, je vais tenter de faire une page listant les activités, lieux à voir et autres idées de sorties ou d'occupation à avoir.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Le lieu</h1>
<p>Tout d'abord, parlons du village de Loudervielle lui-même. Wikipédia nous apprend que <em>Loudervielle est une commune située en Bigorre, dans le Pays d'Aure, en vallée du Louron.</em> et compte, au recensement de 2015, 54 habitants permanents. Comme vous pouvez vous en douter, ce n'est pas un gros village.</p>
<p>Dans le village lui-même, il y a quelques lieux typiques, dont plusieurs sont liés à la religion. La vallée, comme nombre de vallée des Pyrénées, possède un riche patrimoine à ce niveau. A l'entrée du village, on trouve la croix de St Antoine, et ceci un peu plus loin :
<figure><a href="/images/2018/Pyrenees/st-antoine-padoue.jpg" target="_blank"><img src="/images/2018/Pyrenees/st-antoine-padoue.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></a>
<figcaption>St Antoine de Padoue</figcaption></figure></p>
<p>Il y a une petite église, assez vieille (feu mon grand-père aurait pu vous donner tous les détails) avec il me semble encore des statues et/ou des décorations très anciennes (mais moins que celle de Mont).
<figure><a href="/images/2018/Pyrenees/eglise-ste-marie-madeleine.jpg" target="_blank"><img src="/images/2018/Pyrenees/eglise-ste-marie-madeleine.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></a>
<figcaption>église Sainte Marie-Madeleine</figcaption></figure></p>
<p>Le lieu que l'on verra le plus est la maison, de toute évidence. Quelques photos :
<figure><a href="/images/2018/Pyrenees/the-house.jpg" target="_blank"><img src="/images/2018/Pyrenees/the-house.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></a>
<figcaption>La maison</figcaption></figure>
Cela ne se voit pas sur la photo, mais il y a une entrée à la maison sur la gauche cachée par le bouleau pleureur. La maison compte deux sous-maisons : une côté gauche, qui s'arrête au niveau du rosier au centre, et l'autre (celle où l'on sera) côté droit. Les cuisines sont au RDC, de notre côté c'est la fenêtre ouverte. Les chambres sont au premier ou au 2e (sous les combles). La partie droite de la maison (à droite de l'arbre), c'est la grange, où on pourra organiser nos soirées ciné (au 1er) ou se garer (au RDC).</p>
<p>Quand il fait beau comme sur la photo, on peut profiter du jardin pour manger dehors, ou se prélasser dans les transats (enfin je suppose qu'il y en a encore). Pour les enfants, cela se prête bien aussi à dormir sous la tente.</p>
<p>Quand il fait moins beau, on peut faire du feu dans la cheminée, jouer à des jeux de société ou de rôle et se regarder des films dans la grange.</p>
<h1>La vallée du Louron</h1>
<p>Le village est situé dans la vallée du Louron, qui est la plus belle vallée du monde (comment ça, je ne suis pas objectif ?). Jugez par vous même :
<figure>
<a href="/images/2018/Pyrenees/louron-1.jpg" target="_blank"><img src="/images/2018/Pyrenees/louron-1.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></a>
<a href="/images/2018/Pyrenees/louron-2.jpg" target="_blank"><img src="/images/2018/Pyrenees/louron-2.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></a>
<a href="/images/2018/Pyrenees/louron-3.jpg" target="_blank"><img src="/images/2018/Pyrenees/louron-3.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></a>
<a href="/images/2018/Pyrenees/louron-4.jpg" target="_blank"><img src="/images/2018/Pyrenees/louron-4.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></a>
<figcaption>La vallée du Louron</figcaption>
</figure></p>
<p>Il y a plusieurs balades sympas à faire dans la vallée, qui ne nécessitent pas d'être de grands randonneurs :</p>
<ul>
<li>L'église de Ste Calixte : départ de Mont (le village au-dessus de Loudervielle), durée une heure environ, dénivelé très faible (on suit le flanc de la montagne). On a une belle vue de la vallée à plusieurs endroits, et on peut se poser à côté de l'église pour souffler et se ravitailler.</li>
<li>La cabane d'Ourtiga : départ de Germ (le village à côté, plus enfoncé dans la vallée). La balade prend quelques heures sur un chemin bien tracé. On peut prendre son temps, il y a juste quelques passages qui demandent un peu plus d'effort (là où les ruisseaux emportent le chemin).</li>
<li>lac de Genos-Loudenvielle : le chemin part de la tour du village et descend vers le lac. Il faut prendre son temps dans les passages un peu caillouteux, mais ça reste très praticable. Arrivé en bas, on peut soit aller vers le fond de la vallée (Genos) ou vers la tour de Loudenvielle (vers le barrage).</li>
<li>lac de Genos-Loudenvielle : une autre possibilité est de descendre en voiture, puis de faire le tour du lac à pied (1h en marchant tranquillement, dénivelé quasi nul de fait, on monte et on descend quelques mètres). Si ça n'a pas trop changé, il y a possibilité de louer des pédalos aussi.</li>
</ul>
<p>Il y a aussi des lieux à voir (outre les anciennes églises) :</p>
<ul>
<li>Il y a un petit centre aquatique, où les enfants peuvent s'amuser dans les piscines et le grand toboggan.</li>
<li>Il y a surtout pour nous les adultes <a href="https://www.balnea.fr/les_bains">Balnéa</a>, le centre thermal. La vallée possède des sources chaudes naturelles (au soufre), et un centre s'est construit il y a quelques années. Les bains sont agréables, et après une journée de balade, c'est vraiment agréable d'aller se tremper dans les différents bains, en particulier le onsen (bains chauds en plein air).</li>
</ul>
<h1>Autour de la Vallée</h1>
<p>Les vallées avoisinantes ou proches ont aussi des lieux sympathiques à voir, en vrac :</p>
<ul>
<li>L'observatoire du <a href="http://picdumidi.com/fr/preparer-votre-sejour/votre-journee-au-sommet-des-pyrenees">Pic du Midi</a> (2h de route). Si le temps est beau, j'aimerais vraiment y aller. On s'y rend en voiture, puis téléphérique pour rejoindre le sommet et l'observatoire.</li>
<li>L'abbaye de l'Escaladieu (1h de route).</li>
<li>Les <a href="http://www.grottesdegargas.fr/">grottes préhistoriques de Gargas</a> (1h de route).</li>
<li>Le barrage de Cap de Long (1h10 de route).</li>
<li>Une excursion en Espagne : Ainsa est une petite ville médiévale à 1h40 de route, il y a aussi le val d'Aran vers l'Est.</li>
</ul>Petit Papa Noël2017-04-12T16:35:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-04-12:/petit-papa-noel-fr.html<p>Je vais vous parler dans ce billet de ma dernière lecture : <em>Réveillon</em>, de Pierre Mérot, paru chez Payot & Rivages en Mars 2017.</p>
<h1>Et quand tu seras sur ton beau nuage / Viens d'abord sur notre maison</h1>
<blockquote>
<p><img src="/images/2017/04/reveillon.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
La veille de Noël, étrangement chaude, dans un immeuble cossu du quartier de Notre-Dame, divers …</p></blockquote><p>Je vais vous parler dans ce billet de ma dernière lecture : <em>Réveillon</em>, de Pierre Mérot, paru chez Payot & Rivages en Mars 2017.</p>
<h1>Et quand tu seras sur ton beau nuage / Viens d'abord sur notre maison</h1>
<blockquote>
<p><img src="/images/2017/04/reveillon.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
La veille de Noël, étrangement chaude, dans un immeuble cossu du quartier de Notre-Dame, divers personnages emblématiques (l’écrivain Vadim, le peintre Johannes, l'étudiant G., sex addict, et son pendant féminin, Callipyge, les trois sœurs Parker, vieilles hippies fortunées, Fifi, le critique littéraire…) évoluent dans un cadre magique propice à tous les rebondissements. En filigrane, ponctuant le récit, apparaissent les interrogations obsédantes de Vadim au sujet d'Eve, sa bien-aimée, qu’il envisage de quitter.<br>
A travers une série pétillante de tableaux subtilement entrelacés qui composent une sorte de nouveau Vie mode d’emploi de notre temps, ce roman interroge la place de l’amour dans un monde en perdition. Il dresse aussi un tableau ironique des travers contemporains, avec un humour d'une rare causticité et une verve particulièrement mordante.</p>
</blockquote>
<p>(Résumé tiré de la fiche sur le site de l'éditeur).</p>
<p>Réveillon est un roman que l'éditeur classe, de manière très précise, dans le genre "littérature française" ("roman français" pour Le Figaro), ce qui nous aide considérablement. Google, quant à lui, le liste en "fiction". Fichtre, nous voilà bien avancés. En se tournant vers Babelio, on apprend que les mots-clés "récits", "magique", "critique littéraire" et "peintre" y ont été associés. Ces mots sont justes, mais ne décrivent pas véritablement le type de livre auquel nous avons affaire.</p>
<p>Bref, de quoi s'agit-il ?</p>
<p>Il est correct de parler de fiction, mais cela serait terriblement réducteur. Les tableaux dont parle le résumé se déroulent dans le quartier Saint-Michel à Paris, quasiment au niveau de la librairie Shakespeare and Company, sur le quai de la Seine. Les lieux décrits, les rues, sont bien réels. Les personnages, tels Vadim, Johannes, G., Fifi... bien qu'imaginaires (quoique... connaissant l'auteur, il y a sans doute une part bien réelle) sont décrits de manière très réaliste, et on croit en ces personnages tous plus vrais que nature. En revanche, le cadre de l'histoire penche progressivement dans le fantastique : le début semble classique, presque anodin, avec Vadim et ses questionnements amoureux, et des hallucinations ou imaginations prémonitoires du reste du livre. </p>
<p>L'arrivée d'un mystérieux nuage fait progressivement glisser le récit (et les personnages) vers une folie fiévreuse, comme si la chaleur faisait décanter ou distillerait les peurs, les désirs ou les frustrations des différents protagonistes. Cette fièvre liée au nuage et à la chaleur anormale transpire dans le récit, et les chapitres et les actions des personnages escaladent pour atteindre des dimensions bibliques.</p>
<p>Globalement, donc, il s'agit de fantastique, mais en même temps, j'aime beaucoup le contraste avec le style, que je qualifierai de réaliste, employé par P. Mérot : c'est un miroir de nous-mêmes, il nous décrit de la manière la plus impitoyable, et donc de la manière la plus cruelle. Quand les situations sont poétiques, quand Vadim s'interroge sur l'amour, on se sent amoureux, et (personnellement) on pense comme Vadim à celle(s) que l'on a connue(s) ou que l'ont connait et aux choix que l'on a faits ; quand les situations sont sordides ou malsaines, on sent mal à l'aise, parce que tout en sachant que c'est fictif, on se dit que quand même, ça n'est pas impossible.</p>
<p>De même que lorsque je parlais de la nouvelle <a href="lazing-on-a-sunday-afternoon-fr.html">Jugez le Livre et le Livre Vous Jugera</a>, je me dois de signaler que je connais l'auteur, car nous avons été collègues, enseignants dans le même lycée. Contrairement à probablement tous mes anciens collègues, je n'avais alors pas eu l'occasion de lire un de ses livres, et c'est logiquement par la fin que j'ai commencé.</p>
<p>Mon avis : j'ai beaucoup aimé. C'est coloré, c'est fiévreux, c'est un peu sale dans les coins, c'est diablement humain. Je l'ai lu en deux soirées et deux trajets de RER (alors que d'habitude je me contente de musique, c'est dire).</p>
<p>Mon chapitre préféré, sans conteste, est le chapitre 53 ("<b>Les pensées de la Nuit</b> (intermède agaçant)"). Petit morceau choisi (parce que j'ai la flemme de recopier une page entière) :</p>
<blockquote>
<p>La Nuit existe, donc. Et d'ailleurs, elle pense. Et ce jour-là, un 24 décembre (un 24 décembre, Seigneur !), bloquée inexplicablement aux abords de Paris, quelque part au dessus de l'autoroute A1 ou des embouteillages du périphérique, elle pensait, lasse et énervée : « Putain de ville de merde ! »</p>
</blockquote>Petit Papa Noël2017-04-12T16:00:00+02:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-04-12:/petit-papa-noel.html<p><a href="petit-papa-noel-fr.html">Only available in French</a></p><p><a href="petit-papa-noel-fr.html">Only available in French</a></p>Sell Me a Coat2017-04-12T14:00:00+02:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-04-12:/sell-me-a-coat.html<p>First article today to speak about <em>How the Marquis Got His Coat Back</em> by Neil Gaiman. It is a short story taking place in the world of <em>Neverwhere</em> (another book by Gaiman which I recommend reading, a novelization of a TV series by the same author, later presented as a …</p><p>First article today to speak about <em>How the Marquis Got His Coat Back</em> by Neil Gaiman. It is a short story taking place in the world of <em>Neverwhere</em> (another book by Gaiman which I recommend reading, a novelization of a TV series by the same author, later presented as a play, and as a radio play and comic books).</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Sell me a coat with buttons of silver</h1>
<p><img src="/images/2017/04/htmghcb.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
The story takes place, for those who have read Neverwhere, between Richard Mayhew leaving London Below and the end of the book. In this story, we follow the quest undertaken by the Marquis de Carabas, who after losing (among other things) hiw coat, sets out to find who has got his coat, and how to get it back. In order to achieve this, he will have to overcome many dangers, hampered by the loss of his precious coat. He will get help, somewhat against his will, by a character as extraordinary as him, whom he would have rather not met again.</p>
<p>It is a <em>short</em> short story, sold in pocket form, thin. It can be read in the time it takes to read at night before going to sleep, and if one enjoyed Neverwhere, then one will be pleased to come back to familiar places, and to learn more about the Marquis and some of the inhabitants of London Below.</p>Sell Me a Coat2017-04-12T14:00:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-04-12:/sell-me-a-coat-fr.html<p>Premier article aujourd'hui pour parler de <em>How the Marquis Got His Coat Back</em> de Neil Gaiman. Il s'agit d'une nouvelle se déroulant dans l'univers de <em>Neverwhere</em> (un autre livre de Gaiman que je recommande vivement, adapté d'une série télé éponyme par le même auteur, plus tard adapté au théâtre, sorti …</p><p>Premier article aujourd'hui pour parler de <em>How the Marquis Got His Coat Back</em> de Neil Gaiman. Il s'agit d'une nouvelle se déroulant dans l'univers de <em>Neverwhere</em> (un autre livre de Gaiman que je recommande vivement, adapté d'une série télé éponyme par le même auteur, plus tard adapté au théâtre, sorti en pièce radio et en comic book).</p>
<h1>Sell me a coat with buttons of silver</h1>
<p><img src="/images/2017/04/htmghcb.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
L'histoire se déroule, pour ceux qui ont lu Neverwhere, entre le départ de Richard Mayhew de London Below et la fin du livre. On y suit la quête du Marquis de Carabas, qui après avoir perdu (entre autres) son manteau, se met à le recherche de celui ou celle qui a son manteau, et comment le récupérer, et il doit pour cela affronter de multiples embuches, non sans difficulté en l'absence de son manteau. Il sera aidé, un peu contre son gré, par un personnage tout aussi extraordinaire et qu'il aurait préféré ne pas revoir.</p>
<p>C'est une nouvelle assez courte, vendue en format poche fin. Ca se lit le temps de lire avant d'aller se coucher, et si on a apprécié Neverwhere, on retrouve avec plaisir des lieux déjà évoqués, et on en apprend un peu plus sur le Marquis et certains groupes qui font London Below.</p>They Say I'm Different2017-04-06T16:05:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-04-06:/they-say-I-m-different.html<p>Today, this post will cover the two volumes of <em>Culottées</em>, a comic by Pénélope Bagieu first published as a <a href="http://lesculottees.blog.lemonde.fr/">blog on Le Monde</a> from January 2016 through October 2016, then in two books in September 2016 (the first 15 portraits) and in January 2017 (the last 15).</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>And that …</h1><p>Today, this post will cover the two volumes of <em>Culottées</em>, a comic by Pénélope Bagieu first published as a <a href="http://lesculottees.blog.lemonde.fr/">blog on Le Monde</a> from January 2016 through October 2016, then in two books in September 2016 (the first 15 portraits) and in January 2017 (the last 15).</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>And that’s why they say I’m strange</h1>
<p><em>Culottées</em> is a series of portraits of 30 exceptional women who have distinguished themselves by breaking away from the codes of their times, either by their choice of profession, by their way of life or by their convictions, in short by doing what they wanted instead of following what society wanted them to do.</p>
<p>The style is classic for Penelope Bagieu, and one recognizes its feature, in the portraits themselves, and in the magnificent double-page images that conclude each portrait in the two books. What is particularly peculiar in these stories is that there is a lot of text, and the images are in the end either there to illustrate the point, or so that the woman illustrated by the portrait can express her opinion (often in a humorous/sarcastic/ironic tone) about the situation described. In the end, it is full of finesse, we learn a lot about these women and the obstacles they have to face and cross to achieve their passion, and we quickly feel sympathetic for them.</p>
<p>In short, I recommend reading the portraits, either on the blog which, at this time, is still online, or by buying the two books for those who like me appreciate the reassuring and permanent contact of books.</p>
<p>Below, the list of portraits in each of the two books.</p>
<p><img src="/images/2017/04/culottees-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
<em><u>Culottées, book 1</u></em></p>
<ol>
<li><strong>Clémentine Delait</strong>, <em>bearded woman</em></li>
<li><strong>Nzinga</strong>, <em>queen of Ndongo et du Matamba</em></li>
<li><strong>Margaret Hamilton</strong>, <em>terrifying actress</em></li>
<li><strong>Las Mariposas</strong>, <em>rebellious sisters</em></li>
<li><strong>Josephina van Gorkum</strong>, <em>stubborn lover</em></li>
<li><strong>Lozen</strong>, <em>warrior and shaman</em></li>
<li><strong>Annette Kellerman</strong>, <em>mermaid</em></li>
<li><strong>Delia Akeley</strong>, <em>explorer</em></li>
<li><strong>Joséphine Baker</strong>, <em>dancer, resistant, mother of a family</em></li>
<li><strong>Tove Jansson</strong>, <em>painter, creator of trolls</em></li>
<li><strong>Agnodice</strong>, <em>gynecologist</em></li>
<li><strong>Leymah Gbowee</strong>, <em>social worker</em></li>
<li><strong>Giorgina Reid</strong>, <em>lighthouse keeper</em></li>
<li><strong>Christine Jorgensen</strong>, <em>celebrity</em></li>
<li><strong>Wu Zetian</strong>, <em>empress</em></li>
</ol>
<p><img src="/images/2017/04/culottees-cover2.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
<em><u>Culottées, book 2</u></em></p>
<ol>
<li><strong>Temple Grandin</strong>, <em>interpreter for animals</em></li>
<li><strong>Sonita Alizadeh</strong>, <em>rapper</em></li>
<li><strong>Cheryl Bridges</strong>, <em>athlete</em></li>
<li><strong>Thérèse Clerc</strong>, <em>realistic utopist</em></li>
<li><strong>Betty Davis</strong>, <em>singer-songwriter</em></li>
<li><strong>Nellie Bly</strong>, <em>journalist</em></li>
<li><strong>Phulan Devi</strong>, <em>queen of bandits</em></li>
<li><strong>The Shaggs</strong>, <em>rock stars</em></li>
<li><strong>Katia Krafft</strong>, <em>volcanologist</em></li>
<li><strong>Jesselyn Radack</strong>, <em>lawyer</em></li>
<li><strong>Hedy Lamarr</strong>, <em>actress, inventor</em></li>
<li><strong>Naziq al-Abid</strong>, <em>"good family" activist</em></li>
<li><strong>Frances Glessner Lee</strong>, <em>crime miniaturist</em></li>
<li><strong>Mae Jemison</strong>, <em>astronaut</em></li>
<li><strong>Peggy Guggenheim</strong>, <em>in love with modern art</em></li>
</ol>They Say I'm Different2017-04-06T15:40:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-04-06:/they-say-I-m-different-fr.html<p>Aujourd'hui, ce billet portera sur les deux tomes de <em>Culottées</em>, une BD de Pénélope Bagieu publiée d'abord sous forme de <a href="http://lesculottees.blog.lemonde.fr/">blog sur Le Monde</a> de Janvier 2016 à Orctobre 2016, puis en deux tomes en Septembre 2016 (les 15 premiers portraits) et en Janvier 2017 (les 15 derniers).</p>
<h1>And that …</h1><p>Aujourd'hui, ce billet portera sur les deux tomes de <em>Culottées</em>, une BD de Pénélope Bagieu publiée d'abord sous forme de <a href="http://lesculottees.blog.lemonde.fr/">blog sur Le Monde</a> de Janvier 2016 à Orctobre 2016, puis en deux tomes en Septembre 2016 (les 15 premiers portraits) et en Janvier 2017 (les 15 derniers).</p>
<h1>And that’s why they say I’m strange</h1>
<p><em>Culottées</em> est une série de portrait de 30 femmes hors du commun, qui se sont illustrées en rompant particulièrement avec les codes de leurs époques, soit par leur profession, soit par leur mode de vie, soit par leurs convictions, bref, en faisant ce qu'elles voulaient au lieu de suivre ce que la société aurait voulu qu'elles fassent.</p>
<p>Le style est classique de Pénélope Bagieu et l'on reconnait son trait, que ce soit dans les portraits eux-mêmes, que les magnifiques images en double page qui concluent chaque portrait dans les deux livres. Ce qui est assez particulier dans ces planches, est qu'il y a beaucoup de texte, et les images sont en fin de compte soit là pour illustrer le propos, soit pour que la femme illustrée par le portrait puisse exprimer son avis (souvent de manière humoristique/sarcastique/ironique) sur la situation décrite. Au final, c'est plein de finesse, on en apprend beaucoup sur ces femmes et les obstacles qu'elles ont du affronter et franchir pour aller au bout de leur passion, et on s'attache à elles.</p>
<p>Bref, je recommande de lire les portraits, soit sur le blog qui au moment où j'écris ces lignes est encore en ligne, soit en achetant les deux tomes pour ceux qui comme moi aiment bien le contact rassurant et permanent des livres.</p>
<p>Ci dessous, la liste des portraits de chacun des tomes.</p>
<p><img src="/images/2017/04/culottees-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
<em><u>Culottées, tome 1</u></em></p>
<ol>
<li><strong>Clémentine Delait</strong>, <em>femme à barbe</em></li>
<li><strong>Nzinga</strong>, <em>reine du Ndongo et du Matamba</em></li>
<li><strong>Margaret Hamilton</strong>, <em>actrice terrifiante</em></li>
<li><strong>Las Mariposas</strong>, <em>sœurs rebelles</em></li>
<li><strong>Josephina van Gorkum</strong>, <em>amoureuse têtue</em></li>
<li><strong>Lozen</strong>, <em>guerrière et chamane</em></li>
<li><strong>Annette Kellerman</strong>, <em>sirène</em></li>
<li><strong>Delia Akeley</strong>, <em>exploratrice</em></li>
<li><strong>Joséphine Baker</strong>, <em>danseuse, résistante, mère de famille</em></li>
<li><strong>Tove Jansson</strong>, <em>peintre, créatrice de trolls</em></li>
<li><strong>Agnodice</strong>, <em>gynécologue</em></li>
<li><strong>Leymah Gbowee</strong>, <em>travailleuse sociale</em></li>
<li><strong>Giorgina Reid</strong>, <em>gardienne de phare</em></li>
<li><strong>Christine Jorgensen</strong>, <em>célébrité</em></li>
<li><strong>Wu Zetian</strong>, <em>impératrice</em></li>
</ol>
<p><img src="/images/2017/04/culottees-cover2.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'>
<em><u>Culottées, tome 2</u></em></p>
<ol>
<li><strong>Temple Grandin</strong>, <em>interprète des animaux</em></li>
<li><strong>Sonita Alizadeh</strong>, <em>rappeuse</em></li>
<li><strong>Cheryl Bridges</strong>, <em>athlète</em></li>
<li><strong>Thérèse Clerc</strong>, <em>utopiste réaliste</em></li>
<li><strong>Betty Davis</strong>, <em>auteure-compositrice</em></li>
<li><strong>Nellie Bly</strong>, <em>journaliste</em></li>
<li><strong>Phulan Devi</strong>, <em>reine des bandits</em></li>
<li><strong>The Shaggs</strong>, <em>rock stars</em></li>
<li><strong>Katia Krafft</strong>, <em>volcanologue</em></li>
<li><strong>Jesselyn Radack</strong>, <em>avocate</em></li>
<li><strong>Hedy Lamarr</strong>, <em>actrice, inventrice</em></li>
<li><strong>Naziq al-Abid</strong>, <em>activiste de bonne famille</em></li>
<li><strong>Frances Glessner Lee</strong>, <em>miniaturiste du crime</em></li>
<li><strong>Mae Jemison</strong>, <em>astronaute</em></li>
<li><strong>Peggy Guggenheim</strong>, <em>amoureuse de l'art moderne</em></li>
</ol>The End is the Beginning is the End2017-03-27T22:25:00+02:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-03-27:/the-end-is-the-beginning-is-the-end.html<p>Tonight's article is about a recent buy (actually, semi-recent, I've owned the novel for a while, but took the opportunity only recently to buy the manga): <em>All you need is kill</em>, by Hiroshi Sakurazaka, with illustrations by Yoshitoshi ABe and its manga adaptation by Ryōsuke Takeuchi, drawn by Takeshi Obata …</p><p>Tonight's article is about a recent buy (actually, semi-recent, I've owned the novel for a while, but took the opportunity only recently to buy the manga): <em>All you need is kill</em>, by Hiroshi Sakurazaka, with illustrations by Yoshitoshi ABe and its manga adaptation by Ryōsuke Takeuchi, drawn by Takeshi Obata. A movie adaptation was released under the title <em>Edge of Tomorrow</em>, but I won't talk about it here, because it differs a lot from the original story.</p>
<h1>From ethers tragic I am born again</h1>
<p>The story follows Keiji Kiriya, a young recruit in the United Defense Force. He, and the UDF he is a part of are fighiting against mysterious creatures names <em>Mimics</em>, and despite all the technology that the UDF holds (such as exoskeletons for its soldiers), the Mimics relentlessly push back the human forces regardless of their efforts to stop them. During his first fight, Keiji seemingly dies after killing a stranger than usual mimic, but through some unexplained phenomenon, he wakes up in his bunk bed, back at the military base, the day before the fight that should have been his last.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p><img src="/images/2017/03/aynikr.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>The original novel, by Hiroshi Sakurazaka, is a light novel (a type of Japanese novel aimed at the young adult audience), illustrated by Yoshitoshi ABe (Serial Experiments Lain, Haibane Renmei...), whose style is recognizable in the character design. It was published in 2004 in Japan, and a manga adaptation was published in 2014.</p>
<p>The manga is drawn by Takeshi Obata (Death Note) based on th adaptation written by Ryōsuke Takeuchi.</p>
<p>Keiji Kiriya is a young recruit from the United Defense Force. At the beginning of the novel (and the manga), he made the very ephemeral acquaintance of a soldier in a red exoskeleton, who told him she was named Rita Vrataski, then he dies attacking a mimic. The End.</p>
<p><img src="/images/2017/03/aynik1.jpg" class='image-process-article-image' style='float:left;margin: 7px;'></p>
<p>However, not unlike in <em>Groundhog Day</em>, Keiji wakes up at the base, in his bunkbed. Though conversations, he realizes that he is back on the eve of the battle that will be fatal to him. The day is similar to the previous one, but during the battle, he dies even faster, and again, finds himself in his bed. Gradually, he realizes how the loop in which he is a prisoner works, and he realizes the differences between each loop, and he starts the habit of writing down on his hand how many loops he went through to keep track of how many times he died. Each iteration makes him more effective as a soldier.</p>
<p><img src="/images/2017/03/aynik2.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>After several dozens of iterations, he starts figuring out the limitations imposed by his armament and he then begins imitating and copying Rita (nicknamed "Full Metal Bitch"), who does not fight with traditional weapons but with a gigantic battle axe. Similarly, from iteration to iteration, he becomes more and more efficient and progressively realizes how much Rita and him are similar.</p>
<p>I will not tell you everything, it would be a shame to spoil all the story. ;) I recommend both the light novel and the manga, choose either of them according to your reading preferences. If you've seen Edge of Tomorrow, ditto, come back to books, I think they're better.</p>The End is the Beginning is the End2017-03-27T22:25:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-03-27:/the-end-is-the-beginning-is-the-end-fr.html<p>L'article de ce soir est consacré à un achat récent (enfin, semi-récent, j'ai le roman depuis un moment, mais j'ai profité d'une commande récente pour acheter le manga) : <em>All you need is Kill</em>, de Hiroshi Sakurazaka, illustré par Yoshitoshi ABe et de son adaptation en manga par Ryōsuke Takeuchi et …</p><p>L'article de ce soir est consacré à un achat récent (enfin, semi-récent, j'ai le roman depuis un moment, mais j'ai profité d'une commande récente pour acheter le manga) : <em>All you need is Kill</em>, de Hiroshi Sakurazaka, illustré par Yoshitoshi ABe et de son adaptation en manga par Ryōsuke Takeuchi et dessinée par Takeshi Obata. Une adaptation en film a été faite sous le titre <em>Edge of Tomorrow</em>, mais je ne m'y pencherai pas, car celui-ci diffère assez grandement de l'histoire d'origine.</p>
<h1>From ethers tragic I am born again</h1>
<p>L'histoire est celle de Keiji Kiriya, jeune recrue de l'United Defense Force. Celui-ci ainsi que l'UDF affrontent de mystérieuses créatures nommées <em>Mimics</em>, et malgré l'important arsenal dont l'UDF dispose (exosquelettes pour les soldats), les Mimics progressent inexorablement malgré les efforts de l'armée. Lors de son premier combat, Keiji semble mourir après avoir éliminé un mimic un peu plus étrange, mais par un phénomène alors inexpliqué, il se réveille dans son lit, dans la base militaire, la veille du combat qui aurait du lui être fatal.</p>
<p><img src="/images/2017/03/aynikr.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>L'oeuvre originale, de Hiroshi Sakurazaka, est un light novel (un type de roman Japonais à destination des jeunes adultes), illustré par Yoshitoshi ABe (Serial Experiments Lain, Haibane Renmei...) dont on reconnait la patte dans le <em>character design</em>. Il a été publié en 2004 au Japon. Il a été adapté en manga en 2014, en deux tomes.</p>
<p>Le manga est dessiné par Takeshi Obata (Death Note) sur un scénario adapté par Ryōsuke Takeuchi.</p>
<p>Keiji Kiriya est une jeune recrue de l'United Defense Force. Au début du roman (et du manga), il fait la connaissance très éphémère d'un soldat en exosquelette rouge, qui lui dit être nommée Rita Vrataski, puis il meurt en attaquant un dernier mimic. Fin.</p>
<p><img src="/images/2017/03/aynik1.jpg" class='image-process-article-image' style='float:left;margin: 7px;'></p>
<p>Mais, un peu à la manière d'<em>Un jour sans fin</em>, Keiji se réveille à la base, dans son lit, et en discutant, se rend compte qu'il est de retour la veille de la bataille qui lui sera fatale. La journée se déroule de manière similaire à la précédente, mais au cours de la bataille, il meurt encore plus vite, et de nouveau, se retrouve dans son lit. Progressivement, il se rend compte de comment fonctionne la boucle dans laquelle il est prisonnier, et il se rend compte des différences entre chaque boucle, et il prend l'habitude de noter à quelle itération il se trouve pour garder la trace du nombre de fois où il est mort. Chaque itération le rend plus performant en tant que soldat.</p>
<p><img src="/images/2017/03/aynik2.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Après plusieurs douzaines d'itérations, il se rend compte des limitations imposées par son armement et il se met alors à imiter et copier Rita (surnommée "Full Metal Bitch"), qui ne combat pas avec les armes traditionnelles, mais avec une gigantesque hache de guerre. De même, d'itération en itération, il devient de plus en plus performant et se rend progressivement compte à quel point Rita et lui sont semblables.</p>
<p>Je ne vais pas tout vous raconter, cela serait dommage de tout dévoiler. ;) Je recommande tant le light novel que le manga, choisissez en fonction de vos préférences de lecture. Si vous avez vu Edge of Tomorrow, idem, revenez aux livres, je trouve qu'ils sont mieux.</p>The Wind sings of a Journey2017-03-19T23:22:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-03-19:/the-wind-sings-of-a-journey.html<p>Today I'm going to step away from the usual articles about my reading and musical tastes to talk a bit about a video game that kept me the most occupied some years ago, and some of its predecessors.</p>
<h1>Mana mana, pa pa palala.</h1>
<p>It should be obvious, given the title …</p><p>Today I'm going to step away from the usual articles about my reading and musical tastes to talk a bit about a video game that kept me the most occupied some years ago, and some of its predecessors.</p>
<h1>Mana mana, pa pa palala.</h1>
<p>It should be obvious, given the title above, that this is about the game series ...of Mana (but not just them). The game that is the center of my interest here is <em>Legend of Mana</em>, but I will also write about <em>Secret of Mana</em> and 聖剣伝説3 (<em>Seiken Densetsu 3</em>) -- never released outside of Japan -- and Secret of Evermore, the little, unfairly shunned, cousin.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>First things first, a brief history of the series: the first title was released in 1991, it was <em>Seiken Densetsu: Final Fantasy Gaiden</em>, later released in the USA as <em>Final Fantasy Adventure</em> then even later in Europe under the name <em>Mystic Quest</em>. This first title was in fact a spin-off of the <em>Final Fantasy</em> series and would serve to launch the Mana series.</p>
<p><img src="/images/2017/03/som-title.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>The first episode is really similar to the Final Fantasy type of games, but with the second episode, the distinctive elements from FF disappear and the Mana series gain a life of their own. It has since then evolved and now contains multiples games spanning various genres (action, tactical, dungeon crawler...) all with the common theme of the Mana Tree and protagonists that will protect it from those who seek to claim its power as their own. </p>
<p>To put it in a more personal perspective : Secret of Mana was one of the first, if not <strong>the</strong> first RPG that I have ever owned. When it came out (late November 1994), I was visiting a cousin in Germany to improve my German (I was taking it as my first foreign language back then). since I was very doubtful my parents would buy it to me or let me buy it, I used the occasion and bought it with allowance money there and brought it back to France. Yes, it means I played Secret of Mana in german with my brother (who was 10 at that time) with the helpful guide that came with the game (in German too, surprisingly).</p>
<p><img src="/images/2017/03/som1.jpg" class='image-process-article-image' style='float:left;margin: 7px;'></p>
<p>Ultimately, my proficiency was enough to understand what was said in the game, and the medium helped understanding eveything else. We played it for hours and hours (and then some more) to complete everything, level up all the weapons, raise the characters' levels, and boost all the magic spells to their maximum.</p>
<p>And nowadays, when I look at the game and play it on an emulator, I see what gave it its charm, but it does feel a little weird playing alone this game that I used to always play with my brother as the seconfd player.</p>
<p><img src="/images/2017/03/soe-title.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Later (two years? three years?), in a small shop in Saint-Malo that has since disappeared, we bought a second hand cartridge of <em>Secret of Evermore</em>. Evermore is a bit unusual: unlike all the other games in the series, it was produced by the American branch of Square instead of the Japanese branch. One of the effects is that many players have considered that Evermore was published in place of Seiken Densetsu 3, which is false; the choice not to translate the latter was taken independently of the decision to produce Evermore. Moreover, the atmosphere is quite original in Evermore: in Secret of Mana, all the action takes place in a world, on various continents which have their geographical specificities, but in Evermore, the action takes place in different times, from the Palaeolithic jungles and marshes, an ancient Coliseum and pyramid, a medieval market and an abandoned castle, to a space base, all inspired by the B-series films of which the protagonist is a fan.</p>
<p><img src="/images/2017/03/soe1.jpg" class='image-process-article-image' style='float:left;margin: 7px;'></p>
<p>The atmosphere and gameplay are quite different: where Secret of Mana had an atmosphere quite close to the initiatory quest with a gallery of secondary characters helping the hero against a multitude of opponents with different objectives, Secret of Evermore is in my opinion much more oppressive, in the sense that interactions with other characters are quite limited spatially, and one is often (accompanied by his dog) alone facing nature or enemies. In terms of gameplay, there are some commonalities (in particular the combat part where one charges his weapon), but also great differences, especially magic: in Secret of Mana, it is enough to have mana, go in the menu and then simplycast the spell. In Evermore, you must have the right ingredients to cast your spell, it's Alchemy. And at certain points in the game, some ingredients are very easy to acquire, and others very rare, which will strongly influence the tactical choices in combat.</p>
<p>Similarly to Secret of Mana, I still have good memories of this game, though we regretted then that this game could not be played with two players, unlike Secret of Mana.</p>
<p>Much later, I bought a PSX, and one day brought it into Paris, on boulevard Voltaire, to have it chipped, which allowed me to play not just burned games, but also imported games, which brings us to one of my most favorite games ever on console: <em>Legend of Mana</em>.</p>
<p>Legend of Mana has never been published in Europe, much less translated. It was released in Japan in 1999, then in the USA in 2000. I bought it near Republic as an import, and with my chipped console I could play it and spend more time there than in Secret of Mana.</p>
<p>Why play it so much and spend so much time? The first reason is esthetical: Legend of Mana is one of the most gorgeous 2D games ever made. See for yourself.</p>
<figure><img src="/images/2017/03/lom1.png" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"Home"</figcaption></figure>
<figure><img src="/images/2017/03/lom2.png" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"Boreal Hound"</figcaption></figure>
<figure><img src="/images/2017/03/lom3.png" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"Vadise"</figcaption></figure>
<p>Second reason, Yoko Shimomura's music is magnificent.</p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BMKovBcgr1o" frameborder="0" allowfullscreen style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;"></iframe>
<p><img src="/images/2017/03/lom4.png" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>The game brings many innovations, and many of them revolve around the workshop: during the game, different characters will improve it, adding a forge, an instrument making workshop (magic in Legend of Mana) and a golem mmaking workshop (golems which can accompany the protagonist but are controlled by the AI). These three workshops are very rich, and add massive customization options. And for me, the forge was a formidable playground: at the time, the understanding of the depth of the system was rather rudimentary, based on translations of the Japanese Ultimania guide experiments. On the game's message board on GameFaqs, I joined at the moment when the great breakthroughs in understanding arrived, and I had discovered at the same time and independently of another player how to push the elementary levels of weapons higher than what was then done. And it was amazing! It was experimental research in the game, based on hypotheses and tests to confirm them. Since then, a simulator has even been created (because the code of the game for the forge is mostly known now). There's also a chorral, and one can catch many of the monsters from the game (and some half-humans) to raise them and take them as companions (instead of a golem). There's even a orchard to grow your own fruits.</p>
<p>In terms of story, Legend of Mana also differs a lot from other RPGs because overall, the protagonist is not the hero. The protagonist is the secondary character of the many stories whose main characters are accompanied by us. There are three great stories (arcs) in the game: the Jumis, Larc and Sierra, and Matilda and Irwin, and within these arcs, there are side quests. There are also a multitude of small stories composed of one or more quests that sometimes intersect (Niccolo, the young magicians Bud and Lisa, Gilbert, Rachel...). In the end, the protagonist is a catalyst for all these stories, helping the Mana Tree (the protagonist restores the places of the world of Fa'Diel, in game by placing artefacts on the --originally blank-- map).</p>
<p>In short, it is beautiful, it is rich, the characters are varied, with nuanced motives (there is no real "villain who wants to destroy the world because he is wicked", all the antagonists have their own reasons for their actions, and you sometimes find yourself making difficult choices, one of which involves the permanent death of a character), and I advise everyone to get it and play it.</p>The Wind sings of a Journey2017-03-19T19:45:00+01:002017-03-19T23:22:00+01:00Airelletag:grendel.fr,2017-03-19:/the-wind-sings-of-a-journey-fr.html<p>Aujourd'hui, je vais m'éloigner un peu des articles sur mes lectures et goûts musicaux pour parler un peu d'un jeu vidéo qui m'a probablement le plus occupé et des certains de ses prédécesseurs.</p>
<h1>Mana mana, pa pa palala.</h1>
<p>Il s'agit évidemment, vu le titre ci-dessus, de titres de la séries …</p><p>Aujourd'hui, je vais m'éloigner un peu des articles sur mes lectures et goûts musicaux pour parler un peu d'un jeu vidéo qui m'a probablement le plus occupé et des certains de ses prédécesseurs.</p>
<h1>Mana mana, pa pa palala.</h1>
<p>Il s'agit évidemment, vu le titre ci-dessus, de titres de la séries des ...of Mana (mais pas que). Celui qui va m'intéresser le plus ici est <em>Legend of Mana</em>, mais il sera aussi question de <em>Secret of Mana</em> et de 聖剣伝説3 (<em>Seiken Densetsu 3</em>) -- jamais publié hors du Japon -- et de <em>Secret of Evermore</em>, le petit cousin boudé à tort.</p>
<p>Pour commencer, un bref historique de la série : le premier titre sort en 1991, il s'agit de <em>Seiken Densetsu: Final Fantasy Gaiden</em>, sorti aux USA sous le titre <em>Final Fantasy Adventure</em> et plus tard en Europe sous le nom de <em>Mystic Quest</em>. Ce premier titre est en fait un spin-off de la série Final Fantasy et lancera la série Mana.</p>
<p><img src="/images/2017/03/som-title.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Le premier épisode est très proche de la série Final Fantasy mais dès le 2e épisode, les éléments caractéristiques des FF disparaissent et la série Mana devient une série à part entière. La série a évolué et contient de multiples jeux de genres différents (action, tactique, dungeon crawler...) avec le thème commun de l'Arbre Mana et des protagonistes qui le défendent contre ceux qui veulent s'emparer de son pouvoir.</p>
<p>Pour replacer tout cela dans un cadre plus personnel : Secret of Mana est un des premiers, si ce n'est le premier, RPG que j'ai possédé. A l'époque de sa sortie (fin Novembre 1994), j'étais parti une semaine chez un cousin en Allemagne pour pratiquer mon allemand (LV1 à l'époque). Doutant que mes parents me l'offriraient, j'avais profité que j'avais de l'argent de poche avec moi pour l'acheter, là-bas et le ramener en France. J'ai donc joué à Secret of Mana en allemand avec mon frère (qui avait 10 ans à l'époque) aidé par le guide fourni avec (en allemand aussi, surprise).</p>
<p><img src="/images/2017/03/som1.jpg" class='image-process-article-image' style='float:left;margin: 7px;'></p>
<p>Au final, mon niveau était suffisant pour comprendre ce qui se disait et le medium faisait le reste. On a donc pu y jouer pendant des heures et des heures (et plus) pour tout faire, améliorer toutes les armes, monter les niveaux des trois personnages, monter les niveau de toutes les magies.</p>
<p>Et aujourd'hui, quand je regarde le jeu et que je m'y remets sur émulateur, je retrouve un peu de ce qui faisait son charme, mais avec le côté un peu étrange de jouer seul à un jeu auquel j'ai toujours joué à deux.</p>
<p><img src="/images/2017/03/soe-title.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Plus tard (deux ans ? trois ans ?), dans une petite boutique de Saint-Malo qui a disparu depuis, nous avons acheté d'occasion <em>Secret of Evermore</em>. Evermore est un peu particulier : contrairement à tous les autres jeux de la série, il a été produit par la branche américaine de Square au lieu de la branche japonaise. Un des effets est que nombre de joueurs ont considéré que Evermore a été publié à la place de Seiken Densetsu 3, ce qui est faux ; le choix de ne pas traduire ce dernier a été prise indépendamment de la décision de produire Evermore. En outre, l'ambiance est assez originale dans Evermore : dans Secret of Mana, toute l'action se passe dans un monde, sur divers continents qui ont leur spécificités géographiques, mais dans Evermore, l'action se passe dans différentes époques, toutes très différentes : les jungles et marais paléolithiques, un Colisée et une pyramide antiques, un marché médiéval et un château abandonné, une base spatiale, tous inspiré des films de série B dont le protagoniste est fan.</p>
<p><img src="/images/2017/03/soe1.jpg" class='image-process-article-image' style='float:left;margin: 7px;'></p>
<p>L'ambiance et le gameplay sont assez différents : là où Secret avait une ambiance assez proche de la quête initiatique avec une galerie de personnages secondaires aidant le héros où une multitude d'adversaires aux objectifs divers, Evermore est à mon avis beaucoup plus oppressant, dans le sens où les interactions avec d'autres personnages sont assez limitées spatialement, et on est souvent (accompagné de son chien) seul face à la nature ou des ennemis. Côté gameplay, il y des points communs (en particulier la partie combat où l'on charge son arme), mais aussi de grandes différences, notamment pour la magie : dans Secret, il suffit d'avoir de la mana, d'aller dans le menu et de lancer le sort. Dans Evermore, il faut avoir les bons ingrédients nécessaires pour lancer son sort, c'est l'Alchimie. Et à certaines époques dans le jeu, certains ingrédients sont très faciles à acquérir, et à d'autres très rares, ce qui va fortement influencer les choix tactiques en combat.</p>
<p>De même que pour Secret, j'en garde un bon souvenir, mais on avait regretté à l'époque que le jeu ne soit pas jouable à deux, contrairement à Secret of Mana.</p>
<p>Bien plus tard, j'ai eu une PSX, et un jour je l'ai amenée à Paris, boulevard Voltaire, pour la faire pucer, ce qui m'a permis de jouer aux jeux gravés d'une part, mais surtout de jouer aux jeux importés, ce qui nous amène à un de mes jeux préférés toutes consoles confondues : <em>Legend of Mana</em>.</p>
<p>Legend of Mana n'a jamais été publié en Europe, et donc encore moins traduit. Il est sorti au Japon en 1999, puis aux USA en 2000. Je l'ai acheté du côté de République en import, et avec ma console pucée, j'ai pu y jouer, et y passer encore plus de temps que dans Secret of Mana.</p>
<p>Pourquoi autant de temps ? La première raison est purement esthétique : c'est un des plus beaux jeux en 2D qui ait été fait. Jugez plutôt.</p>
<figure><img src="/images/2017/03/lom1.png" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"Home"</figcaption></figure>
<figure><img src="/images/2017/03/lom2.png" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"Boreal Hound"</figcaption></figure>
<figure><img src="/images/2017/03/lom3.png" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"Vadise"</figcaption></figure>
<p>Ensuite, la musique composée par Yoko Shimomura est magnifique.</p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BMKovBcgr1o" frameborder="0" allowfullscreen style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;"></iframe>
<p><img src="/images/2017/03/lom4.png" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Le jeu apporte de nombreuses innovations, et beaucoup tournent autour de l'Atelier : durant le jeu, différents personnages vont l'améliorer, en ajoutant une forge, un atelier de fabrication d'instruments (la magie dans Legend of Mana) et un atelier de création de golems (qui peuvent accompagner le protagoniste mais sont contrôlés par l'IA). Ces trois ateliers sont très riches, et les possibilités de customisations immenses. Et pour moi, la forge était une sorte de terrain de jeu formidable : à l'époque, la compréhension de la richesse du système était assez rudimentaire, basée sur des traductions du guide Ultimania en japonais et des expérimentations. sur le forum du jeu sur GameFaqs, je suis donc arrivé au moment où les grandes percées dans la compréhension sont arrivées, et j'avais découvert en même temps et indépendamment d'un autre joueur comment pousser les niveaux élémentaires des armes plus haut que ce qui se faisait alors. Et c'était génial ! C'était de la recherche expérimentale dans un jeu, à base d'hypothèse et de tests pour les confirmer. Depuis un simulateur a même été créé (car le code du jeu pour la forge est en très grande partie connu). Il y a aussi une étable, et il est possible de capturer de nombreux monstres dans le jeu (et certains demi-humains) pour les élever et les prendre comme compagnons (à la place d'un golem). Il y a même un verger pour y faire pousser ses fruits soi-même.</p>
<p>En terme d'histoire, Legend of Mana diffère également beaucoup des autres RPG car globalement, le protagoniste n'est pas le héros. Le protagoniste est le personnage secondaire des multiples histoires dont les personnages principaux sont accompagnés par nous. Il y a trois grandes histoires dans le jeu : les Jumis, Larc et Sierra, et Matilda et Irwin, et au sein des ces histoires, il y a des quêtes annexes. Autour des ces trois histoires, il y a aussi une multitude de petites histoires composées d'une ou plusieurs quêtes qui parfois se croisent (Niccolo, les jeunes magiciens Bud et Lisa, Gilbert, Rachel...). Au final, le protagoniste est un catalyseur de toutes ces histoires, au service de l'Arbre Mana (le protagoniste restaure les lieux du monde de Fa'Diel, dans le jeu en plaçant des artefacts sur la carte au départ vierge).</p>
<p>Bref, c'est beau, c'est riche, les personnages sont variés, avec des motivations nuancées (il n'y a pas de réel "méchant qui veut détruire le monde parce qu'il est méchant", tous les antagonistes ont leurs raisons, et on se trouve parfois à faire des choix difficiles, dont un entraîne la mort permanente d'un personnage), et je conseille à tout le monde de se le procurer et d'y jouer.</p>Free City Rhymes2017-03-09T17:16:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-03-09:/free-city-rhymes.html<p>Nashorn im Galopp (Rhino Full Throttle) is a short film by Erik Schmitt, released in 2013, starring Marlen Lohse (as Vicky) and Tino Mewes (as Bruno). It was nominated for and won multiple awards, a list of which you can find on the <a href="http://www.imdb.com/title/tt2656122/awards?ref_=ttexrv_sa_1">IMDb page</a>.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Nashorn Im Galopp (Rhino …</h1><p>Nashorn im Galopp (Rhino Full Throttle) is a short film by Erik Schmitt, released in 2013, starring Marlen Lohse (as Vicky) and Tino Mewes (as Bruno). It was nominated for and won multiple awards, a list of which you can find on the <a href="http://www.imdb.com/title/tt2656122/awards?ref_=ttexrv_sa_1">IMDb page</a>.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Nashorn Im Galopp (Rhino Full Throttle) (Erik Schmitt ; 2013)</h1>
<blockquote>
<p>Bruno is making his way through the city, searching for its soul. Driven by his curiosity, a challenging imagination and his wild reflection on reality, he is lifting the old dusty curtain on the city's crusted perception. Bruno is collecting patterns, spaces and surfaces, showing us the city as we have never seen it before.</p>
</blockquote>
<p>That is, until one day the city guides him into meeting Vicky. While the summary makes this story about Bruno, it also is about his relationship with Vicky, and the feelings and the pains and the growth he experiences because of her. In a way, it is a love story, but also a friendship story, and a story about Berlin and its soul, about a meeting and a parting. It also is a technical movie, in the sense that Erik Schmitt shows what he is capable of through montage and collage and mixing filming with photography.</p>
<p>I'm not surprised this short film won so many awards, because I can't help but recognize a bit of myself in Bruno and his relationship with the city and with Vicky, and be moved by their story.</p>
<p>Thanks to KurzFilmAgentur Hamburg, the film is now available for free on YouTube, so watch it and I hope you will enjoy it as much as I did.</p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9ZqEgF4ICxU" frameborder="0" allowfullscreen style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;"></iframe>Free City Rhymes2017-03-09T17:16:00+01:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-03-09:/free-city-rhymes-fr.html<p>Nashorn im Galopp (Rhino Full Throttle) est un court métrage d'Erik Schmitt, sorti en 2013, avec Marlen Lohse (as Vicky) et Tino Mewes (as Bruno) comme acteurs principaux. Il a été nominé et récompensé par de nombreux prix, et une liste de ceux-ci est disponible sur la <a href="http://www.imdb.com/title/tt2656122/awards?ref_=ttexrv_sa_1">page IMDb</a>.</p>
<h1>Nashorn …</h1><p>Nashorn im Galopp (Rhino Full Throttle) est un court métrage d'Erik Schmitt, sorti en 2013, avec Marlen Lohse (as Vicky) et Tino Mewes (as Bruno) comme acteurs principaux. Il a été nominé et récompensé par de nombreux prix, et une liste de ceux-ci est disponible sur la <a href="http://www.imdb.com/title/tt2656122/awards?ref_=ttexrv_sa_1">page IMDb</a>.</p>
<h1>Nashorn Im Galopp (Rhino Full Throttle) (Erik Schmitt ; 2013)</h1>
<blockquote>
<p>Bruno erre dans les rues de Berlin, la tête pleine d'interrogations, à la recherche de ce qui se cache derrière les innombrables façades et édifices. Il cherche à saisir l'âme de la ville, ce petit quelque chose que les autres ne remarqueront peut-être jamais.</p>
</blockquote>
<p>Du moins, c'est le cas jusqu'à ce que la ville le guide et lui fasse rencontrer Vicky. Si le synopsis décrit l'histoire comme étant à propos de Bruno, elle est aussi celle de sa relation avec Vicky, et les sentiments, les douleurs et le développement personnel dont il fait l'expérience à cause d'elle. D'une certaine manière, c'est une histoire d'amour, mais aussi une histoire d'amitié, et une histoire de Berlin et de son âme, et d'une rencontre et d'une séparation. C'est aussi un film technique, dans la mesure où Erik Schmitt montre ses capacités à manier montage et collage, et mélanger film et photographie ensemble.</p>
<p>Je ne suis pas surpris que ce court-métrage ait gagné tant de récompenses, car je ne peux m'empêcher de me reconnaitre un peu en Bruno et sa relation avec la ville et avec Vicky, et d'être ému par leur histoire.</p>
<p>Grâce à KurzFilmAgentur Hamburg, ce film est disponible gratuitement sur YouTube, alors regardez-le ; j'espère que vous l'aimerez autant que moi.</p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9ZqEgF4ICxU" frameborder="0" allowfullscreen style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;"></iframe>A Forest2017-02-27T21:45:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-27:/a-forest.html<p>I'm quite sure most of you heard the story of Hansel and Gretel, the classic Grimm Brothers' story about the two siblings left in the woods, who stumble upon a gingerbread house full of sweet pastries and dangers. This article is about a retelling of the story by Neil Gaiman …</p><p>I'm quite sure most of you heard the story of Hansel and Gretel, the classic Grimm Brothers' story about the two siblings left in the woods, who stumble upon a gingerbread house full of sweet pastries and dangers. This article is about a retelling of the story by Neil Gaiman, illustrated by Lorenzo Mattotti. The book was poking out of a shelf in my library as if to catch my attention, so I picked it and read it, since I had forgotten it a month or so ago.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p><img src="/images/2017/02/hansel-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>I'll start this with the end of the book, which is a story about the story of Hansel and Gretel. We learn of the origins of the story, how the versions evolved from the first telling of the story <em>to</em> Wilhelm Grimm (which is believed not to be the first telling of the story, for it may have origins dating it back to the XIVth century), to more modern versions. Gaiman chose here to go for a fairly classic setting, set a long time ago, in a place where war would eventually flood and dry life and hope from the land and its people.</p>
<p>In his version of the story, Gaiman sets the mood as optimistic, then rapidly switches it to gloom as war advances and the once happy family, if not living in luxury, quickly goes hungry and hopeless. The mother is the first to break, and she manages to convince her husband that the children must be lost ("not killed, lost") in order for the two of them to survive. Forewarned, little Hansel uses pebbles to find his way back, much to the joy of their father and the cold antipathy of their mother. The lack of improvement in their living conditions leads the father to take them out again, this time leaving Hansel no time to prepare.</p>
<p>The children are lost, and as all lost souls do, they find their way <em>somewhere</em>. I could tell you about the Gingerbread house and its owner, and old lady, maybe a witch, maybe Baba Yaga, maybe just gone crazy from the war and famine, and what happens, but that would spoil the fun, now wouldn't it?</p>
<p>The book has dark, black and white illustrations of the various scenes, and Mattotti has a unique style well suited for the book. The forest is oppressive, and only the characters stand out in patches of light amid the darkness.</p>
<p>All in all, it was a pleasant read, a retelling of a classic story, and it makes for a nice bedside book for children who want a scary story to read in the winter, when the night has come.</p>
<figure><a href="/images/2017/02/hansel-sample.jpg" target="_blank"><img src="/images/2017/02/hansel-sample.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>Click to open a larger version</figcaption></a></figure>A Forest2017-02-27T21:45:00+01:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-27:/a-forest-fr.html<p>Je suis sûr que la plupart d'entre vous ont entendu l'histoire de Hansel et Gretel, conte classique des frères Grimm sur les deux enfant, frère et sœur laissés dans les bois, qui trouvent par hasard une maison en pain d'épice pleine de sucreries et de dangers. Cet article est à …</p><p>Je suis sûr que la plupart d'entre vous ont entendu l'histoire de Hansel et Gretel, conte classique des frères Grimm sur les deux enfant, frère et sœur laissés dans les bois, qui trouvent par hasard une maison en pain d'épice pleine de sucreries et de dangers. Cet article est à propos de l'histoire de Neil Gaiman, illustrée par Lorenzo Mattotti. Le livre dépassait d'une étagère de ma bibliothèque comme pour se rappeler à mon attention, alors je l'ai ramassé et je l'ai lu, puisque je l'avais oublié il y a un mois.</p>
<p><img src="/images/2017/02/hansel-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Je vais commencer par la fin du livre, qui est une histoire sur l'histoire de Hansel et Gretel. Nous en apprenons les origines, comment les versions ont évolué depuis le premier récit de l'histoire <em>à</em> Wilhelm Grimm (récit qui est même considéré comme n'étant pas la première version de l'histoire, car elle semble avoir des origines remontant eu XIVe Siècle), jusqu'aux versions plus modernes. Gaiman a choisi ici de prendre un cadre assez classique, il y a longtemps, dans un endroit où la guerre finira par inonder le pays et assécher la vie et l'espoir de la terre et de ses habitants.</p>
<p>Dans sa version de l'histoire, Gaiman définit le ton comme optimiste au commencement, puis le change rapidement pour un sentiment de misère et de malheur au fur et à mesure de l'avancée de la guerre ; la famille autrefois heureuse, sans pour autant vivre dans le luxe, devient rapidement affamée et désespérée. La mère est la première à se briser, et elle parvient à convaincre son mari que les enfants doivent être perdus ("pas tués, perdus") pour que eux deux survivent. Prévenu, le petit Hansel utilise des cailloux pour retrouver son chemin au retour, à la grande joie de leur père et l'antipathie froide de leur mère. Le manque d'amélioration dans leurs conditions de vie conduit le père à les emmener de nouveau au cœur de la forêt, cette fois sans laisser à Hansel le temps de se préparer.</p>
<p>Les enfants sont perdus, et comme toutes les âmes perdues, ils finissent par trouver un chemin qui les emmène <em>quelque part</em>. Je pourrais vous parler de la maison de pain d'épices et de sa propriétaire, et de la vieille dame, peut-être une sorcière, peut-être Baba Yaga, peut-être juste devenue folle à cause de la guerre et de la famine, et ce qui se passe, mais qui voudrait que je lui gâte le plaisir de la lecture ?</p>
<p>Le livre possède des illustrations sombres, peintes en noir et blanc, des différentes scènes, et Mattotti a un style unique bien adapté pour le livre. La forêt est oppressante, et seuls les personnages se détachent dans des îlots de lumière qui percent l'obscurité.</p>
<p>Dans l'ensemble, c'était une lecture agréable, un récit d'une histoire classique, qui en fait pour un bon livre de chevet pour les enfants qui veulent une histoire effrayante à lire en hiver, quand la nuit est tombée.</p>
<figure><a href="/images/2017/02/hansel-sample.jpg" target="_blank"><img src="/images/2017/02/hansel-sample.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>Click to open a larger version</figcaption></a></figure>Crazy Beat2017-02-11T14:25:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-11:/crazy-beat.html<p>Today, we're taking a trip in the past, and literature, since we are going to talk about <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Mickey_Mouse">Mickey Mouse</a>. However, we are not about to go through the history of everything Mickey that I (or you) may have grown up with, but about a comic book published in March 2016 …</p><p>Today, we're taking a trip in the past, and literature, since we are going to talk about <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Mickey_Mouse">Mickey Mouse</a>. However, we are not about to go through the history of everything Mickey that I (or you) may have grown up with, but about a comic book published in March 2016, under the combined pen and brush of <a href="https://www.lewistrondheim.com/">Lewis Trondheim</a> and <a href="http://www.nicokeramidas.com/">Nicolas Keramidas</a>.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Mickey's Craziest Adventures (Trondheim, Keramidas ; 2016)</h1>
<p><img src="/images/2017/02/mickey-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>In their introduction to the comic book, Trondheim and Keramidas claim that it was a fortuitous discovery during a yard sale, in which they chanced upon a stack of old and forgotten issues of <em>Mickey's Crazy Adventure</em>, published in the 60s, then forgotten about and never republished due to its really unconventional nature. The consequence is that not all issues were recovered, some are missing or in poor state, and the authors are publishing a facsimile of the original issues, with some minor adaptation by Trondheim.</p>
<p>However, as everyone knows, authors lie, after all it is their job to do so. Under that pretense, Trondheim and Keramidas let loose and had a lot of fun inventing a crazy Mickey adventure, in the style of Big Adventures from the 60s Mickey, with an appropriate vintage style. Keramidas' touch is recognizable, as is Trondheim's writing, and both take advantage of the supposed (re)discovery of these issues to take the liberty of omitting pages from the story, leaving the reader free to fill and imagine what happened in the blanks, or what is missing in torn fragments of pages.</p>
<p>Story-wise, we of course follow Mickey, but also all the main characters from the Mickey universe: Donald, Scrooge McDuck, Goofy, Gyro Gearloose, Peg-Leg Pete, the Beagle Boys, but also Minnie, Daisy and even Gladstone Gander. Scrooge calls for Donald's help retrieving Gyro's latest invention, which ends up in the hands of Pete and the Beagle Boys, who use it to steal Scrooge's fortune. Mickey is on their trail and will have to work with Donald in order to catch them and bring back Scrooge's gold. Due to the gaps from the "missing" pages, the action goes at a fast pace, and the whole story is a fast read. Another effect of the missing pages is that as the title says, this Mickey adventure is truly the craziest.</p>
<p>This story is all the more fun to read that Trondheim adds his unique touch to the story and creates off-the-beaten-path situations, far from the traditional Mickey we know: children scorn and mistrust him, he gets slapped by Minnie, hurts himself stupidly jumping off a landing plane, loses his pants... We are as far as possible from classic (and sometimes boring) Mickey stories. Keramidas is perfect, and takes a lot of pleasure drawing the scenes and places for such an Adventure: jungle, multiple ruins, the moon (!), a submarine world... All of them is a really well done vintage style and full of small details.</p>
<p>A really fun comic book to read, with superb illustrations.</p>
<p>Two consecutive pages to see what this is about:</p>
<figure><a href="/images/2017/02/mickey-page10.jpg" target="_blank"><img src="/images/2017/02/mickey-page10.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>Clic to enlarge</figcaption></a></figure>
<figure><a href="/images/2017/02/mickey-page14.jpg" target="_blank"><img src="/images/2017/02/mickey-page14.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>Clic to enlarge</figcaption></a></figure>Crazy Beat2017-02-11T14:25:00+01:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-11:/crazy-beat-fr.html<p>On retourne aujourd'hui dans l'enfance, et dans la littérature, puisque l'on va parler de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mickey_Mouse">Mickey Mouse</a>. Attention, il ne s'agit pas de refaire l'historique de toutes les choses Mickey que j'ai (ou vous avez) pu côtoyer étant enfant, mais en fait d'une bande dessinée parue en mars 2016, sous la …</p><p>On retourne aujourd'hui dans l'enfance, et dans la littérature, puisque l'on va parler de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mickey_Mouse">Mickey Mouse</a>. Attention, il ne s'agit pas de refaire l'historique de toutes les choses Mickey que j'ai (ou vous avez) pu côtoyer étant enfant, mais en fait d'une bande dessinée parue en mars 2016, sous la plume et le crayon combinés de <a href="https://www.lewistrondheim.com/">Lewis Trondheim</a> et <a href="http://www.nicokeramidas.com/">Nicolas Keramidas</a>.</p>
<h1>Mickey's Craziest Adventures (Trondheim, Keramidas ; 2016)</h1>
<p><img src="/images/2017/02/mickey-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>En introduction de cette BD, Trondheim et Keramidas la présentent comme une découverte fortuite lors d'un vide grenier, au cours duquel ils auraient retrouvés plusieurs numéros de <em>Mickey's Crazy Adventure</em>, publiées dans les années 60, et qui auraient été perdus et jamais republiés car jugés trop extravagants. La conséquence : tous les numéros n'ont pas été retrouvés par les auteurs, les planches sont parfois en mauvais état, et ils nous offrent ici un fac-similé des planches, adaptées en Français par Trondheim.</p>
<p>Mais c'est bien connu, les auteurs mentent, c'est leur métier. Sous ce prétexte, Trondheim et Keramidas se sont fait plaisir et ont inventé une histoire folle de Mickey, dans le style des grandes aventures du Mickey des années 60, avec un style vintage approprié. On reconnait le trait de Keramidas, et le style d'écriture de Trondheim, et ils profitent de la supposée (re)découverte de ces planches pour se permettre d'omettre des pages dans l'histoire, laissant alors au lecteur le travail d'imagination pour remplir les trous, ou des pages détériorées où manquerait un bas de page.</p>
<p>Au niveau histoire, on retrouve bien évidemment Mickey, mais aussi les principaux personnages de cet univers : Donald, Picsou, Dingo, Géo Trouvetout, Pat Hibulaire, les Rapetou, et aussi Minnie, Daisy et même Gontran. Picsou appelle Donald à l'aide pour retrouver une invention de Géo, qui se retrouve entre les mains des Rapetou et de Pat, qui l'utilisent pour dérober son argent à Picsou. Mickey est à la poursuite de ces derniers et devra travailler avec Donald afin de les capturer et retrouver l'or de Picsou. Du fait des vides narratifs, les situations s'enchainent très vite, et l'histoire se lit d'une traite sans temps mort. Le second effet de ces vides est que cette aventure de Mickey est, comme le titre l'annonce, la plus folle.</p>
<p>On prend d'autant plus de plaisir que Trondheim impose sa patte et invente des situations tout à fait hors norme pour Mickey, loin du héros que l'on connait : les enfants ne lui font pas confiance, il se fait gifler par Minnie, il se blesse stupidement en faisant l'aventurier, il perd ses culottes... Bref, on est très loin des histoires classiques (voir fades) de Mickey. Keramidas est parfaitement à l'aise, et prend un grand plaisir à dessiner tous les lieux possibles pour une grande Aventure : la jungle, des ruines --nombreuses--, la lune (!), un monde sous-marin... Le tout dans un style vintage très bien rendu et plein de petits détails.</p>
<p>Une BD qui se lit avec plaisir, donc, et superbement dessinée.</p>
<p>Deux planches consécutives pour vous donner une idée :</p>
<figure><a href="/images/2017/02/mickey-page10.jpg" target="_blank"><img src="/images/2017/02/mickey-page10.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>Cliquer pour agrandir</figcaption></a></figure>
<figure><a href="/images/2017/02/mickey-page14.jpg" target="_blank"><img src="/images/2017/02/mickey-page14.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>Cliquer pour agrandir</figcaption></a></figure>Danger Zone2017-02-07T22:23:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-07:/danger-zone.html<p>So far, I've been talking about books and music I like, so for a change, I'll write about art, and more specifically, an artist: <em>Daniel Danger</em>.</p>
<h1>D is For Dangerous</h1>
<p>Daniel Danger is an illustrator and printmaker from the USA, in the New England Area. He runs <a href="http://tinymediaempire.com/">Tiny Media Empire …</a></p><p>So far, I've been talking about books and music I like, so for a change, I'll write about art, and more specifically, an artist: <em>Daniel Danger</em>.</p>
<h1>D is For Dangerous</h1>
<p>Daniel Danger is an illustrator and printmaker from the USA, in the New England Area. He runs <a href="http://tinymediaempire.com/">Tiny Media Empire</a>, a production and design company based out of Boston, MA. He has been working for the likes of Universal Pictures, Dreamworks, Penguin Books, Lucas-Arts, several music labels and more. He has also given numerous exhibits through the years across the USA.</p>
<p>Most importantly, he is amazing at what he does.</p>
<figure><img src="/images/2017/02/danger030.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"to my only daughter, Abigail born in June"</figcaption></figure>
<p>I first discovered him last year, when i was searching for a new profile+cover combo for my Facebook profile. I stumbled upon a picture of Alice and the Jabberwock and it was an immediate like.</p>
<figure><img src="/images/2017/02/danger-alice.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"has thou slain the jabberwock?"</figcaption></figure>
<p>There is something so eerie in what he draws, and so meticulously detailed. It just so happened that for Facebook, alice stands right where your profile picture is, relative to the cover picture, so I shamelessly used the whole image to make my profile.</p>
<p>And today is my opportunity to tell you to go on <a href="http://danieldanger.storenvy.com/">his store</a> and to buy a print, because they are beautiful (and reasonably priced).</p>Danger Zone2017-02-07T22:23:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-07:/danger-zone-fr.html<p>Dernièrement, j'ai surtout parlé de musique et de lecture, alors pour changer, je vais parler d'art, et plus spécifiquement, d'un artiste : <em>Daniel Danger</em>.</p>
<h1>D is For Dangerous</h1>
<p>Daniel Danger est un illustrateur et graveur originaire des Etats-Unis, vivant en Nouvelle-Angleterre. Il est à la tête de <a href="http://tinymediaempire.com/">Tiny Media Empire</a>, une …</p><p>Dernièrement, j'ai surtout parlé de musique et de lecture, alors pour changer, je vais parler d'art, et plus spécifiquement, d'un artiste : <em>Daniel Danger</em>.</p>
<h1>D is For Dangerous</h1>
<p>Daniel Danger est un illustrateur et graveur originaire des Etats-Unis, vivant en Nouvelle-Angleterre. Il est à la tête de <a href="http://tinymediaempire.com/">Tiny Media Empire</a>, une compagnie de production et de design basée à Boston, MA, USA. Il travaille pour des entreprises telles que Universal Pictures, Dreamworks, Penguin Books, Lucas-Arts, de multiples labels musicaux et d'autres. Il a également donné de nombreuses expositions de son travail à travers les Etats-Unis.</p>
<p>Et, le plus important, il est très doué pour ce qu'il fait.</p>
<figure><img src="/images/2017/02/danger030.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"to my only daughter, Abigail born in June"</figcaption></figure>
<p>Je l'ai découvert l'année dernière, alors que je cherchais pour une nouvelle combo photo de profil+cover pour Facebook. Je suis tombé sur la photo d'Alice et du Jabberwock, et ça a été le coup de cœur.</p>
<figure><img src="/images/2017/02/danger-alice.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'><figcaption>"has thou slain the jabberwock?"</figcaption></figure>
<p>Il y a quelque chose de mystérieux et de féérique dans ce qu'il dessine, and si méticuleusement détaillé. Et il se trouve que pour Facebook, Alice se trouve exactement où la photo de profile se situe par rapport à la photo de cover, et j'ai donc honteusement utilisé l'image comme photo de profil+cover.</p>
<p>Et aujourd'hui j'ai l'opportunité de vous dire d'aller faire un tour sur sa <a href="http://danieldanger.storenvy.com/">boutique en ligne</a> et d'acheter une gravure/impression, parce qu'elles sont magnifiques (et à un prix raisonnable).</p>Lazing On A Sunday Afternoon2017-02-05T12:00:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-05:/lazing-on-a-sunday-afternoon-fr.html<p>On termine cette semaine littéraire par une nouvelle d'une jeune auteure, pour le moins unique car elle raconte les aventures d'un livre.</p>
<h1>Jugez le Livre et le Livre Vous Jugera (Marie-Anne Cleden ; 2016)</h1>
<blockquote>
<p>Vous pensez que les livres vous permettent de vivre des aventures ? Attendez de lire celui-là !</p>
</blockquote>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/jllellvj-cover.jpg" class='image-process-article-image-mid' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Jugez le …</p><p>On termine cette semaine littéraire par une nouvelle d'une jeune auteure, pour le moins unique car elle raconte les aventures d'un livre.</p>
<h1>Jugez le Livre et le Livre Vous Jugera (Marie-Anne Cleden ; 2016)</h1>
<blockquote>
<p>Vous pensez que les livres vous permettent de vivre des aventures ? Attendez de lire celui-là !</p>
</blockquote>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/jllellvj-cover.jpg" class='image-process-article-image-mid' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Jugez le Livre et le Livre Vous Jugera est une nouvelle écrite par Marie-Anne Cleden et publiée en Décembre 2016 aux éditions <a href="http://nutty-sheep.com/index.php/boutique/nouvelles-a-themes/post-apo-2">Nutty Sheep</a> (<a href="https://www.7switch.com/fr/ebook/9791034200764/jugez-le-livre-et-le-livre-vous-jugera">ebook</a>).</p>
<p>Cette nouvelle originale raconte les pérégrinations d'un livre magique, racontées du point de vue du dit livre. Un livre qui sait ce qu'il veut, ce qu'il ne veut pas, et qui n'hésite pas à le faire savoir. Convoité, il sera accompagné de Lisa, Benoît et Myrtille, afin d'échapper à un redoutable groupe d'individus qui veut lui mettre la main dessus, pour ses pouvoirs.</p>
<p>Cette nouvelle se lit avec plaisir, et est pleine d'humour (j'ai ri à haute voix plusieurs fois) et d'action. Pas le temps de s'ennuyer, et on finit la lecture sans avoir vu le temps passer. Pour moins que le prix d'une baguette tradition, ce serait dommage de vous priver, alors foncez.</p>
<p>Disclaimer : je connais l'auteure dans la vraie vie, mais ce que j'ai dit précédemment n'en est pas moins vrai. :-)</p>Another Saturday Night2017-02-04T21:00:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-04:/another-saturday-night-fr.html<p>Avant dernier billet de ma semaine littéraire, nous allons ici regarder un livre, ou plutôt un journal sur le premier vrai hiver vécu par l'auteur, Rick Bass. Alors que le froid hivernal commence à s'estomper ici, plongeons nous dans le grand froid du Montana.</p>
<h1>Winter (Rick Bass ; 2010)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/winter-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Rick Bass …</p><p>Avant dernier billet de ma semaine littéraire, nous allons ici regarder un livre, ou plutôt un journal sur le premier vrai hiver vécu par l'auteur, Rick Bass. Alors que le froid hivernal commence à s'estomper ici, plongeons nous dans le grand froid du Montana.</p>
<h1>Winter (Rick Bass ; 2010)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/winter-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Rick Bass est un écrivain et écologiste américain. Après avoir vécu sa jeunesse et le début de sa vie d'adulte dans le sud des Etats-Unis (Texas, Utah, Mississippi où il fut géologue pétrolier), il décide de se consacrer à sa carrière d'auteur et lui et sa femme déménagèrent dans la vallée du Yaak, au Nord-Ouest du Montana, non loin de la frontière Canadienne.</p>
<p>Dans <em><em>Winter</em></em>, Rick Bass chronique les mois qui suivirent son installation dans la reculée vallée du Yaak, et son adaptation à la vie locale. Le livre est un journal des ses expériences : les nouvelles habitudes à prendre, le contact avec les habitants de la vallée, et surtout, l'expérience unique de l'<em>hiver</em>, le vrai. Nous suivons son cheminement dans l'allégresse de son installation aux beaux jours de l'automne, puis son obsession avec la coupe de bois afin d'être prêt pour affronter l'hiver, son apprentissage de la vie -- solitaire -- dans une région isolée et les difficultés matérielles qui apparaissent, le stress que cela lui cause, et, ultimement, comment ce premier hiver le change, en tant qu'Homme.</p>
<p>De même que pour <a href="/friday-im-in-love-fr.html">American Rigolos</a>, ce livre m'a été offert, et là encore, je remercie ma tante et mon oncle. Dans un genre littéraire que j'ignorais (la littérature <em>nature</em>), ce livre donne matière à réflexion en tant que personne sur la vie que l'on mène : je suis moi-même urbain, au sens où je vis en banlieue, dans une zone très urbanisée, et le regard offert est celui de quelqu'un qui a fui ce milieu pour se réfugier dans l'isolement de la montagne. Et, la montagne étant quelque chose qui résonne chez moi (un jour, je vous parlerai de mon amour des Pyrénées et plus particulièrement de la plus belle vallée du monde), je trouve le récit de Bass, très personnel et intimiste, d'autant plus intéressant et touchant.</p>
<p>Au final, une belle lecture, que je recommande vivement aux amoureux de nature ou de l'hiver.</p>Friday I'm In Love2017-02-03T15:00:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-03:/friday-im-in-love-fr.html<p>On poursuit cette semaine de billets littéraires par un tout autre genre de livre. Il s'agit ici d'un recueil de chroniques, majoritairement humoristiques, sur ce grand pays que sont les États-Unis d'Amérique. Hasard du calendrier (ou pas), cela se trouve d'actualité au regard du contexte actuel. Heureusement ici, le ton …</p><p>On poursuit cette semaine de billets littéraires par un tout autre genre de livre. Il s'agit ici d'un recueil de chroniques, majoritairement humoristiques, sur ce grand pays que sont les États-Unis d'Amérique. Hasard du calendrier (ou pas), cela se trouve d'actualité au regard du contexte actuel. Heureusement ici, le ton est beaucoup plus léger.</p>
<h1>American rigolos : Chroniques d'un grand pays (Bill Bryson ; 2003)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/american-rigolos-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>American Rigolos est un recueil de chroniques écrites par Bill Bryson après son retour aux États-Unis. Bryson est un auteur américain, qui après avoir vécu 22 années en Angleterre, est parti se réinstaller aux États-Unis. A cette occasion, il a été invité à écrire une chronique pour le supplément du <em>Mail on Sunday's Night and Day</em>. Ses chroniques sont un portrait assez auto-dérisoire de son pays, avec son regard d'américain qui a vécu en Angleterre, parfois complété par les observations que son épouse pouvait lui faire.</p>
<p>Les chroniques sont pleines d'humour, et pour qui connaît un peu le pays en question, on retrouve toutes les spécificités des États-Unis qui parfois nous étonnent, nous interpellent, nous font envie ou parfois nous font questionner leur santé mentale. Le tout est traité de manière intelligente, sans jamais tomber dans la vulgarité.</p>
<p>Ce livre m'a été offert (comprendre : je ne l'aurais probablement jamais acheté en passant devant), et je remercie ma tante et mon oncle pour leur cadeau qui s'est révélé être un très bon choix. Je recommande de lire ce livre à celles et ceux qui voudraient voir un autre regard sur les États-Unis et qui aiment l'humour.</p>Thursday's Child2017-02-02T17:00:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-02:/thursday-s-child-fr.html<p>Dernier article sur un titre de Neil Gaiman, promis. Il s'agit cette fois d'une nouvelle, et non d'un roman graphique. Si le nom de Shadow vous dit quelque chose, alors la nouvelle suivante devrait vous intéresser.</p>
<h1>The Monarch of the Glen (Neil Gaiman, illus. Daniel Egnéus ; 2004, 2006, 2016)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/motg-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>The …</p><p>Dernier article sur un titre de Neil Gaiman, promis. Il s'agit cette fois d'une nouvelle, et non d'un roman graphique. Si le nom de Shadow vous dit quelque chose, alors la nouvelle suivante devrait vous intéresser.</p>
<h1>The Monarch of the Glen (Neil Gaiman, illus. Daniel Egnéus ; 2004, 2006, 2016)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/motg-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>The Monarch of the Glen est une nouvelle écrite par Neil Gaiman, qui suit Shadow Moon, le personnage principal de American Gods, deux ans après les événements de ce roman.</p>
<p>L'histoire se déroule en Écosse, et, tout comme dans American Gods, il est question d'anciens dieux et déesses, et d'histoires et de mythes passés. Shadow s'y trouve après avoir voyagé en Europe pendant deux ans après avoir quitté les Etats-Unis suite aux évènements de <em>American Gods</em>. Un peu comme dans le roman susmentionné, Shadow se retrouve impliqué par la force du hasard (et de mauvaises décisions) dans un conflit plus grand que lui, plus grand que nature et qui remonte à un lointain passé, sous prétexte d'être embauché comme agent de sécurité pour une fête mondaine qui réunit de riches aristocrates, sous l'égide d'un mystérieux patron, dans un étrange château isolé dans les Highlands.</p>
<p>Cette nouvelle fait également partie du recueil Fragile Things (qui a remporté la Locus Award 2007 pour la meilleure collection), et se lit facilement. Le récit est bien mené, on retrouve des éléments de mythes moins connus (Shadow fait la rencontre d'une <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Huldres">Huldre</a>, par exemple). Je recommande vivement l'édition illustrée par Daniel Egnéus parue en 2016 chez Headline, dont la couverture illustre cet article.</p>It's Already Wednesday2017-02-01T18:30:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-02-01:/it-s-already-wednesday-fr.html<p>On continue avec Neil Gaiman (décidément). Avant dernier de la série, et dernier roman graphique de la semaine. Il s'agit cette fois d'une parution récente...</p>
<h1>How to Talk to Girls at Parties (Neil Gaiman, illus. Fábio Moon & Gabriel Bá ; 2016)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/htgap-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>How to Talk to Girls at Parties est une adaptation …</p><p>On continue avec Neil Gaiman (décidément). Avant dernier de la série, et dernier roman graphique de la semaine. Il s'agit cette fois d'une parution récente...</p>
<h1>How to Talk to Girls at Parties (Neil Gaiman, illus. Fábio Moon & Gabriel Bá ; 2016)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/htgap-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>How to Talk to Girls at Parties est une adaptation en roman graphique récente de la nouvelle éponyme écrite par Gaiman en 2006, et qui est en cours d'adaptation pour le cinéma. La nouvelle a été nommée en 2007 dans la catégorie "meilleure nouvelle" aux Hugo Awards et a remporté la Locus Award 2007 de la meilleure nouvelle.</p>
<p>Comme le titre l'indique, il est question de parler aux filles au cours d'une soirée. Le héros, Enn, et son ami Vic s'invitent dans une soirée par accident, et Enn se retrouve rapidement séparé de son ami, et doit affronter sa peur -- parler aux filles -- s'il ne veut pas rester seul au milieu des toutes les filles et les quelques garçons présents. Au hasard de ses déplacements dans la maison, il fera la connaissance de filles uniques et étranges.</p>
<p>Chacune a sa propre histoire, va interagir différemment avec Enn, et capturera son intérêt d'une manière unique. J'aimerais en dire plus, mais cela serait gâcher l'histoire. La <a href="http://www.neilgaiman.com/Cool_Stuff/Short_Stories/How_To_Talk_To_Girls_At_Parties/How_To_Talk_To_Girls_At_Parties_(Text)">nouvelle en Anglais</a> peut être lue sur le <a href="http://www.neilgaiman.com/">site de Gaiman</a>, ou pour les plus audacieux, <a href="http://www.neilgaiman.com/Cool_Stuff/Short_Stories/How_To_Talk_To_Girls_At_Parties/How_To_Talk_To_Girls_At_Parties_(Audio)">écoutée</a>.</p>
<p>Fábio Moon et Gabriel Bá illustrent l'histoire à travers de magnifiques aquarelles et un coup de crayon parfaitement adapté. Là encore, je recommande vivement.</p>
<p>Petit aperçu :</p>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/htgap-page.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></p>Ruby Tuesday2017-01-31T17:00:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-01-31:/ruby-tuesday-fr.html<p>Avec seulement 13 jours d'avances, une lecteure spécial St Valentin, on continue dans la série Neil Gaiman (j'avais fait une commande de divers livres qui manquaient à ma collection, j'avoue) avec...</p>
<h1>Harlequin Valentine (Neil Gaiman, illus. John Bolton ; 2001)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/harlequin-valentine-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Harlequin Valentine est une nouvelle de Neil Gaiman adaptée en roman …</p><p>Avec seulement 13 jours d'avances, une lecteure spécial St Valentin, on continue dans la série Neil Gaiman (j'avais fait une commande de divers livres qui manquaient à ma collection, j'avoue) avec...</p>
<h1>Harlequin Valentine (Neil Gaiman, illus. John Bolton ; 2001)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/harlequin-valentine-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Harlequin Valentine est une nouvelle de Neil Gaiman adaptée en roman graphique, illustrée par John Bolton, avec qui Gaiman avait déjà collaboré pour <a href="/monday-monday-fr.html">Books of Magic</a>.</p>
<p>Il s'agit d'une adaptation de l'histoire classique d'Arlequin, mais transposée dans le monde contemporain, avec un dénouement unique. On y retrouve les personnages de l’histoire classique, mais on suit ici plus particulièrement Arlequin et Colombine (prénommée ici Missy par Arlequin).</p>
<p>L'histoire se déroule le 14 février (Valentine, dans le titre, fait référence à la St Valentin) et débute par Arlequin offrant littéralement son cœur à Missy (en le clouant sur sa porte). On suit alors Missy, qui essaye de découvrir qui est son admirateur et le sens de ce cadeau. Durant son parcours, Arlequin veille sur elle est se languit, et ne manque pas de jouer son rôle de fauteur de trouble auprès des personnes qu'ils croisent.</p>
<p>La fin est un twist intéressant. Globalement, cependant, je reste un peu sur ma faim. Ce n’est pas une mauvaise histoire, et l'art est correct (mais pas non plus extraordinaire, ça me donne une impression de <em>plat</em>, comme si les personnages étaient collés sur un fond), mais au final, les personnages n'ont pas tellement le temps d'être développés, dommage. Si vous pouvez l'emprunter ou le lire chez quelqu'un, ça se lit vite, mais je ne peux pas vraiment conseiller de l'acheter, à moins de vouloir posséder l'intégrale de Gaiman (comme moi, en fait).</p>
<p>Petit aperçu :</p>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/harlequin-valentine-page.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></p>Monday Monday2017-01-30T15:00:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-01-30:/monday-monday-fr.html<p>Nous poursuivons cette semaine littéraire par un deuxième roman graphique de Neil Gaiman, à savoir...</p>
<h1>The Books of Magic (Neil Gaiman, illus. John Bolton, Scott Hampton, Charles Vess, Paul Johnson ; 1993)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/books-of-magic-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>The Books of Magic est un recueil de 4 comics parus en 1990 et 1991 :</p>
<ul>
<li>Book I: The Invisible …</li></ul><p>Nous poursuivons cette semaine littéraire par un deuxième roman graphique de Neil Gaiman, à savoir...</p>
<h1>The Books of Magic (Neil Gaiman, illus. John Bolton, Scott Hampton, Charles Vess, Paul Johnson ; 1993)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/books-of-magic-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>The Books of Magic est un recueil de 4 comics parus en 1990 et 1991 :</p>
<ul>
<li>Book I: The Invisible Labyrinth</li>
<li>Book II: The Shadow World</li>
<li>Book III: The Land of Summer's Twilight</li>
<li>Book IV: The Road to Nowhere </li>
</ul>
<p>Cette minis-série introduit le personnage de Tim Hunter, et son introduction au monde de la magie par la <em>Trenchcoat Brigade</em>, alors composée de John Constantine, Doctor Occult, Mister E et Phantom Stranger. Ils l'emmèneront tour à tour depuis l'origine de l'Univers jusqu'à sa mort éventuelle, tout en lui montrant les possibilités -- et le prix à payer -- offertes par la magie. Tim rencontrera les principaux magiciens et personnages occultes du monde de DC Comics, et affrontera de nombreuses épreuves, accompagné tout à tour par l'un des quatre membres de la Trenchcoat Brigade.</p>
<p>Chacun des comics suit une des quatre personnages accompagnant Tim, et est illustré par un artiste différent, John Bolton, Scott Hampton, Charles Vess et Paul Johnson respectivement. Cela donne à chaque comics une identité bien marquée, et Gaiman collabore avec deux d'entre eux pour d'autres graphic novels : Bolton pour un spin-off de Sandman sur Desire et pour Harlequin Velentine, et Vess sur le magnifique Sandman #19 : A Midsummer Night's Dream, qui se déroule dans le monde de Faerie, tout comme le 3e comic de Books of Magic.</p>
<p>Au final, une lecture plaisante, qui introduit un personnage littéralement plein de potentiel, avec des clins d’œil à d'autres personnages de l'univers DC, avec un coup de cœur pour le passage où l'on retrouve deux des Endless de Sandman.</p>
<p>Petit aperçu :</p>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/books-of-magic-page.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></p>Eight Days A Week2017-01-29T18:20:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-01-29:/eight-days-a-week-fr.html<p>Aujourd'hui, nous démarrons une série de petites chroniques littéraires. Chacune portera sur un livre, roman, roman graphique, nouvelle que j'ai lu récémment. Pour démarrer, j'ai choisi...</p>
<h1>Violent Cases (Neil Gaiman, illus. Dave Mc Kean ; 1997)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/violent-cases-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Violent Cases est un "roman graphique" (<em>graphic novel</em>) écrit par Neil Gaiman et illustré par …</p><p>Aujourd'hui, nous démarrons une série de petites chroniques littéraires. Chacune portera sur un livre, roman, roman graphique, nouvelle que j'ai lu récémment. Pour démarrer, j'ai choisi...</p>
<h1>Violent Cases (Neil Gaiman, illus. Dave Mc Kean ; 1997)</h1>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/violent-cases-cover.jpg" class='image-process-article-image' style='float:right;margin: 7px;'></p>
<p>Violent Cases est un "roman graphique" (<em>graphic novel</em>) écrit par Neil Gaiman et illustré par Dave Mc Kean, et il s'agit d'une histoire dans laquelle il est question d'histoires, ce qui est une caractéristique récurrente des œuvres de Gaiman.</p>
<p>Le narrateur y raconte comment, enfant à Portsmouth, il a été amené par son père en consultation chez un ostéopathe qui était autrefois employé par Al Capone. L'histoire raconte la relation du narrateur avec son père, avec cet ostéopathe, et les récits relatés par ce dernier et les événements troublants qui ont suivi, avec tout le flou et les imperfections liées au temps et son regard d'enfant qui n'avait pas toutes les clés pour comprendre ce qu'il entendait alors.</p>
<p>Un des premiers romans graphiques de Gaiman et Mc Kean, avec qui il collabore depuis (Mc Kean a fait toutes les couvertures de Sandman et Mr Punch en 1994), Violent Cases est une œuvre mystérieuse et magnifiquement illustrée. Je recommande vivement.</p>
<p>Un petit aperçu du style :</p>
<p><img src="/images/SemaineLitteraire/violent-cases-panels.jpg" class='image-process-large-photo' style='display: block;margin-left: auto;margin-right: auto'></p>Spinning In The Daffodils2017-01-22T11:00:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-01-22:/spinning-in-the-daffodils-fr.html<p>Pour changer un peu, aujourd'hui il ne sera pas question de musique, mais d'un autre activité que j'ai pratiquée (pour l'instant en découverte, mais je pense que je finirai par y retourner) : la poterie.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>Attention, il ne s'agit pas de n'importe quelle type de poterie, il s'agit de tournage …</p><p>Pour changer un peu, aujourd'hui il ne sera pas question de musique, mais d'un autre activité que j'ai pratiquée (pour l'instant en découverte, mais je pense que je finirai par y retourner) : la poterie.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>Attention, il ne s'agit pas de n'importe quelle type de poterie, il s'agit de tournage. Si vous avez vu le film <a href="https://www.themoviedb.org/movie/251-ghost">Ghost</a>, vous vous rappelez certainement de la scène dans laquelle Demi Moore et Patrick Swayze commencent par travailler de l'argile sur un tour, avant d'aller s'adonner à d'autres pratiques moins sales (quoique).</p>
<p>Une amie et collègue m'avait offert un bon pour une séance de découverte du tournage et de la poterie. Etant moi, j'ai attendu un peu avant d'appeler et de prendre rendez-vous pour ma séance. Au final, j'ai pu profiter des vacances de la Toussaint pour y aller et faire mes premiers pas. "Prévoir des vêtements que je salirai" était la seule chose à préparer, et c'est donc habillé comme un sac (vieux tshirt, vieux pantalon 2 tailles trop larges) que j'y suis allé.</p>
<p>L'atelier où je me suis rendu est celui d'Anne Rouillé : <a href="https://www.oterrefeu.fr">OTerreFeu</a>. Durant la séance (deux heures prévues, mais on a un petit peu débordé, cela passe vite et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer), j'ai donc appris (en théorie) à peser/couper mon argile, le préparer (ça muscle), le fonctionnement de base d'un tour, les principaux outils, comment poser mon argile sur le tour pour qu'il, évidemment, tourne et ne s'envole pas, monter et travailler cet argile pour façonner ce qui pourrait être un bol/une tasse/un petit vase/une coupelle, bref, un objet globalement cylindrique, conique ou sphérique, creux. Mon niveau étant non existant, je n'ai pas encore la technique pour savoir à l'avance ce qui va être créé. Surprise. J'ai aussi vite vu l'importance de nettoyer régulièrement les outils.</p>
<p>Mon premier essai de monter l'argile s'est soldée en échec cinglant, et les trois-quarts de la terre se sont barrées dans la gouttière, me lassant juste assez pour une coupelle. Mes deuxièmes et troisième essais ont été plus réussis et ont pu être laissées à sécher. Premier constat : c'est physique, on n'a pas idée. Second constat : c'est effectivement salissant. A ce point, mon travail était terminé, et c'est Anne qui dans les semaines qui suivirent prit en charge la cuisson des mes créations. Rendez-vous fut pris pour fin décembre afin de faire la seconde partie du travail : l'émaillage.</p>
<p>De même que pour le tournage, il faut prévoir de se salir pour émailler, mais pas pour les mêmes raisons. La première étape fut de choisir les émaux que j'utiliserai : blanc, dragon, bleu et rouge. La deuxième étape, c'est de les agiter pour que l'email soit bien pâteux, mais sans grumeaux. A la main. Des seaux d'email à 5°C. C'est dur, je vous le dis. Une fois les pots bien agités, on put passer à l'application, ce qui n'est pas forcément aisé (et je ne suis pas très agile), mais au final ce fut fait, et de nouveau laissé aux bons soins de Anne pour le séchage et la cuisson.</p>
<p>Avant-hier, je suis allé récupérer le travail fini, que voici :</p>
<figure><img src="/images/poterie/coupelle.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>La coupelle... la pauvre est un bol raté, et en plus l'email a été capricieux.</figcaption></figure>
<figure><img src="/images/poterie/pot.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Un pot ? Un bol ? Email rouge, il a bien pris, c'est ok pour de l'initiation.</figcaption></figure>
<figure><img src="/images/poterie/bol.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Un bol. Les couleurs rendent bien, et ça ne se voit pas trop sur cette photo, mais l'extérieur a en fait deux émaux différents : un bleu clair (que l'on voit sur la photo sur la face extérieure) et un bleu intense sur la partie basse, couleur qui se retrouve aussi à l'intérieur.</figcaption></figure>
<p>Au final, je me suis bien amusé, et Anne est quelqu'un avec qui il est très agréable d'apprendre, je vous conseille donc à tous de <a href="http://www.oterrefeu.fr/produit/offre-decouverte/">vous laisser tenter</a>.</p>When I'm Small2017-01-20T23:35:00+01:002017-02-05T19:46:00+01:00Airelletag:grendel.fr,2017-01-20:/when-I-m-small-fr.html<p>Le titre de cet article est trompeur pour qui connait le morceau auquel je fais référence (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=28tZ-S1LFok">Phantogram - When I'm Small</a>, mais je préfère -- de loin -- <a href="https://www.youtube.com/watch?v=QktG5p-F_mc">le remix de RAC</a>). En effet, les paroles ne parlent pas d'être petit, ou jeune, alors que moi, oui.</p>
<h1>Teenage Angst</h1>
<p>Je pourrais parler des …</p><p>Le titre de cet article est trompeur pour qui connait le morceau auquel je fais référence (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=28tZ-S1LFok">Phantogram - When I'm Small</a>, mais je préfère -- de loin -- <a href="https://www.youtube.com/watch?v=QktG5p-F_mc">le remix de RAC</a>). En effet, les paroles ne parlent pas d'être petit, ou jeune, alors que moi, oui.</p>
<h1>Teenage Angst</h1>
<p>Je pourrais parler des musiques qui ont influencées mon adolescence, de Radiohead, et plus particulièrement de <em>Creep</em> ; ou de Nirvana, ou de Sonic Youth, mais cela sera une autre fois. Le partage de ce soir est en partie inspiré d'une conversation que j'ai eue, le croirez-vous, ce soir. Il était question d'infortunes réciproques, et de causes de celles-ci. Ma vision, un peu pessimiste certes, est que je suis la cause de ma propre infortune, et que je n'ai pas (encore ?) la capacité d'en identifier la source et par conséquent, que je ne peux que faire contre mauvaise fortune bon visage en attendant. Sa vision, plus optimiste, est que c'est juste que le hasard n'a pas fait bien les choses et que le temps finira par nous offrir à chacun ce que l'on cherche.</p>
<p>Et là, vous me direz : "mais quel rapport avec la jeunesse ?"</p>
<p>J'y viens.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>Petit, j'ai souvenir d'avoir écouté de la musique très jeune. Evidemment, personne n'est parfait, et j'ai eu, je l'avoue, ma phase "fan d'Ariane et Dorothée" (que celui qui n'a pas chanté une de leurs chansons me jette le premier croissant), écoutées sur le mange-disques de mon petit frère, cachés dans une cabane faite de vieux matelas dans une pièce étriquée, pièce qui deviendrait quelques années plus tard notre chambre. En grandissant, j'ai eu accès au Graal : la platine 33 tours de mes parents, et une étagère complète de vinyls, dont, et c'est important pour la suite, près de la moitié de musique classique.</p>
<p>A ce point, les plus cultivés en classique auront peut être fait un lien entre mon paragraphe sur l'infortune et la musique classique et auront peut être quelques idées de morceaux. J'y viens, j'y viens.</p>
<p>Dans ces disques, on trouve de tout : du Mozart -- ahh, la Marche Turque ! --, du Beethoven -- beaucoup de Karajan ("trop pompier", disait ma mère) --, du Chopin, du Liszt, du Vivaldi, du Bach, du Tchaikovsky... Mais il y en avait un qui m'intriguait, car il y avait des <em>chœurs</em>. Et, chose curieuse pour moi, dans une langue inconnue. Ce fut bien plus tard que j'ai eu l'occasion de comprendre ce qui était dit tout en l'écoutant, à la faveur d'une éducation somme toute classique mais efficace, si le but est d'avoir un Bac avec mention. Je parle bien sûr du Latin.</p>
<p>Infortune, classique, latin, chœurs... Vous aurez peut-être deviné que je parle de <em><em>Carmina Burana</em></em>, de Orff. Plus particulièrement du second mouvement, <em>Fortune plango vulnera</em> (eh non, il ne s'agit pas de <em>O Fortuna</em>, perdu !).</p>
<p>Ecoutez donc :
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/_IA2ilVsfWg" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p>
<p>Et comme je suis bon seigneur, les paroles :</p>
<blockquote>
<p>Fortunae plango vulnera<br/>
stillantibus ocellis,<br/>
quod sua mihi munera<br/>
subtrahit rebellis.<br/>
verum est, quod legitur<br/>
fronte capillata,<br/>
sed plerumque sequitur<br/>
Occasio calvata.<br/>
<br/>
In Fortunae solio<br/>
sederam elatus,<br/>
prosperitatis vario<br/>
flore coronatus;<br/>
quicquid enim florui<br/>
felix et beatus<br/>
nunc a summo corrui<br/>
gloria privatus.<br/>
<br/>
Fortunae rota volvitur;<br/>
descendo minoratus;<br/>
alter in altum tollitur;<br/>
nimis exaltatus<br/>
rex sedet in vertice<br/>
caveat ruinam!<br/>
nam sub axe legimus<br/>
Hecubam reginam.</p>
</blockquote>
<p>Ce qui nous donne (traduction : <a href="http://www.oprl.be/uploads/media/programme_Carmina_Burana.pdf">Orchestre Philharmonique Royal de Liège</a>) :</p>
<blockquote>
<p>Je pleure les blessures que Fortuna<br/>
me fait, les yeux en larmes,<br/>
pour les présents qu’elle me fit<br/>
elle s’éloigne méchamment.<br/>
Il est vrai et écrit<br/>
que sa chevelure est fine,<br/>
mais quand il échoit<br/>
une occasion, la voilà chauve.<br/>
<br/>
Sur le trône de Fortuna<br/>
je m’asseyais bien haut,<br/>
couronné des fleurs<br/>
variées de la prospérité;<br/>
si j’ai pu prospérer<br/>
heureux et comblé,<br/>
là du sommet je chois<br/>
privé de gloire.<br/>
<br/>
La roue de Fortuna tourne :<br/>
je descends, dégradé;<br/>
un autre en hauteur est monté;<br/>
bien trop élevé<br/>
le roi s’assoit au sommet<br/>
gare à la chute !<br/>
car sous la planche on lit<br/>
Reine Hécube.</p>
</blockquote>
<p>C'est le premier couplet qui fait le lien avec la conversation mentionnée précédemment : j'ai eu de la chance pour un certain nombre d'aspects de ma vie, Fortuna a été généreuse ; mais dans d'autres aspects, elle fuit et il ne me reste plus rien à saisir.</p>
<p>Il ne me reste plus qu'à attendre que la roue de Fortuna tourne en ma faveur, je suppose...</p>Tomorrow Comes Today2017-01-19T23:55:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-01-19:/tomorrow-comes-today.html<!-- Summary: Some music to start with -->
<h1>The Beginning Is The End Is The Beginning</h1>
<p>Last night, I was musing on Facebook that I should pick up this blog, and begin (again (and again)) writing it. For real, this time. For <em>really, really</em> real. Or maybe not so much begin as resume, albeit possibly in a new …</p><!-- Summary: Some music to start with -->
<h1>The Beginning Is The End Is The Beginning</h1>
<p>Last night, I was musing on Facebook that I should pick up this blog, and begin (again (and again)) writing it. For real, this time. For <em>really, really</em> real. Or maybe not so much begin as resume, albeit possibly in a new direction.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>When I kicked things off 16 months ago, I meant to blog my activities as a teacher, and as someone in charge of overseeing 140ish students in a C.S. departement. As things often go when I'm concerned, I quickly lost focus and spent my time doing other things. Namely: work, sport, games and a little bit of living.</p>
<p>Alas! This blog gathered dust and things were left untouched. Cobwebs, dustballs, rust, let us see if we can clean things up a bit, eh? Maybe put some wax on (wax off), make the metal shine again, and vacuum the leftovers of the past year.</p>
<p>I figure I like to share the things I enjoy -- games (boardgames, video games, role playing games), music, movies, series, books, my work -- so I might as well blog about them, and not just share content, but also share why I liked/enjoyed it. And -- who knows ? -- maybe the world will care, or maybe just one of you, and you, that special someone, mean the world to me.</p>
<p>So, without further ado, let me share some music!</p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/XOic6pVAN30" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<p>Why start with La Femme? Because my friend Laurent shared his <a href="https://open.spotify.com/user/lolodelsol/playlist/7AvC9nWurar9OQ1IKJI4b1">2016 playlist</a>, in which this particular piece appears.</p>
<p>La Femme is an odd number, that I cannot (not want to) classify in one genre. <strong><em>Sphynx</em></strong> has that repetitive, <em>hypnotic</em> melody and Naomi Greene's voice fits perfectly; not quite whispered, but with a wispy quality to it. The lyrics speak of acid and dance and Babylon, and the video that was made for it stays true to the theme and style.</p>
<blockquote>
<p>Sphynx réveille toi ! Emporte moi et guide moi sur le chemin<br>
Il nous emmènera au loin à mille et une années lumière et nous durerons dans le temps, nous serons Sphynx </p>
</blockquote>
<p>Wake up, Sphynx ! Take me away and guide me on the path<br>
That will take us afar, one thousand and one light years away, and through time we will endure, we will be Sphynx</p>Tomorrow Comes Today2017-01-19T23:55:00+01:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2017-01-19:/tomorrow-comes-today-fr.html<!-- Summary: Un peu de musique pour commencer -->
<h1>The Beginning Is The End Is The Beginning</h1>
<p>La nuit dernière, je me lamentais sur Facebook que je devrais reprendre mon blog, et commencer (encore (et encore)) à écrire dedans. Pour de vrai. Pour de vrai <em>de vrai</em>. Ou, plus que commencer, continuer là où je me suis arrêté, bien …</p><!-- Summary: Un peu de musique pour commencer -->
<h1>The Beginning Is The End Is The Beginning</h1>
<p>La nuit dernière, je me lamentais sur Facebook que je devrais reprendre mon blog, et commencer (encore (et encore)) à écrire dedans. Pour de vrai. Pour de vrai <em>de vrai</em>. Ou, plus que commencer, continuer là où je me suis arrêté, bien que dans une autre direction.</p>
<p>Quand j'avais lancé ce blog il y a 16 mois, je pensais parler de mes expériences en tant qu'enseignant, et en tant que responsable de près de 140 étudiants dans un département Informatique. Comme souvent quand j'entreprends quelque chose, j'ai perdu le fil, et j'ai passé mon temps à d'autres activités. A savoir : travail, sport, jeux, et même un peu de vie.</p>
<p>Hélas ! Ce blog a pris la poussière, et est resté sans activité. toiles d'araignées, boules de poussières, rouille, voyons si l'on peut nettoyer un peu l'endroit, voulez-vous ? Peut être passer un peu de cire sur les boiseries, polir les chromes, et mettre à la poubelle les restes périmés de 2016.</p>
<p>Comme j'aime partager ce que j'aime -- les jeux (de plateau, de société, vidéo, de rôle), la musique, les films, les séries, les livres, mon travail -- alors autant le faire sous forme de blog, et pas seulement partager, mais aussi expliquer ce qui m'a plu. Et -- qui sait ? -- peut être que le monde s'y intéressera, ou peut être qu'un seul d'entre vous y prêtera attention, et vous, cette personne à part, représentez le monde pour moi.</p>
<p>Sans plus attendre, parlons un peu de musique !</p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/XOic6pVAN30" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<p>Pourquoi commencer par La Femme ? Parce que mon ami Laurent a partagé <a href="https://open.spotify.com/user/lolodelsol/playlist/7AvC9nWurar9OQ1IKJI4b1">sa playlist 2016</a>, dans laquelle il fait figurer ce morceau.</p>
<p>La Femme est un animal un peu étrange, que l'on qualifie facilement d'ovni par paresse. <strong><em>Sphynx</em></strong> a une structure répétitive, mélodie <em>hypnotique</em>, et la voix de Naomi Greene convient parfaitement, pas tout à fait murmurée, mais avec une sensation onirique. Les paroles parlent d'acide et de danse et de babylone, et la vidéo qui accompagne ce morceau colle parfaitement au theme et au style.</p>
<blockquote>
<p>Sphynx réveille toi ! Emporte moi et guide moi sur le chemin<br>
Il nous emmènera au loin à mille et une années lumière et nous durerons dans le temps, nous serons Sphynx </p>
</blockquote>Of grades and results2015-09-02T23:55:00+02:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-09-02:/of-grades-and-results.html<!-- Summary: Some administrative work -->
<h1><s>Repos</s> Administration</h1>
<p>A day with no lecture planned, but no rest for this Great Dragon. since yesterday's grades can't be entered through the web (long, boring story), my Dragon office colleague enters the notes that I'm reading off my phone's screen.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>We prepare report cars and result summaries, it …</p><!-- Summary: Some administrative work -->
<h1><s>Repos</s> Administration</h1>
<p>A day with no lecture planned, but no rest for this Great Dragon. since yesterday's grades can't be entered through the web (long, boring story), my Dragon office colleague enters the notes that I'm reading off my phone's screen.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>We prepare report cars and result summaries, it takes a lot of time, with a small interruption by some students who (surprise, surprise) want to change groups. After that we prepare two report cards manually for a student doing a customized cursus (which means it doesn't simply work using the grade management software, so we tinker to get it "working")</p>
<p>After that mini-meeting with another colleague to talk about some sheep who want to change paddocks (again, but these are english speaking ones), some of whom may give me a headache.</p>
<p>All in all, I left work at 7pm (but I'll be honest, I spent the whole morning at home).</p>
<p>Tomorrow, meetings to validate or fail students, and then the department general meeting, now that's gonna be rock&roll.</p>Of grades and results2015-09-02T23:55:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-09-02:/of-grades-and-results-fr.html<!-- Summary: Un peu de travail administratif -->
<h1><s>Repos</s> Administration</h1>
<p>Journée sans amphi mais pas chomée pour le Grand Dragon. Les notes ne pouvant être saisies en ligne (c'est une longue histoire pas très intéressante), mon collègue de bureau Dragon saisit les notes que je lis sur l'écran de mon téléphone.</p>
<p>On sort des bulletins et des fiches …</p><!-- Summary: Un peu de travail administratif -->
<h1><s>Repos</s> Administration</h1>
<p>Journée sans amphi mais pas chomée pour le Grand Dragon. Les notes ne pouvant être saisies en ligne (c'est une longue histoire pas très intéressante), mon collègue de bureau Dragon saisit les notes que je lis sur l'écran de mon téléphone.</p>
<p>On sort des bulletins et des fiches de synthèses, ça prend du temps, avec une petite interruption par des étudiants demandant à changer de groupe (quelle surprise !). Après ça on fait deux bulletins à la main pour un étudiant en parcours aménagé (et donc ça ne marche pas simplement avec le logiciel de gestion des notes, on bricole).</p>
<p>Ensuite mini-réunion avec une autre collègue pour parler de moutons souhaitant changer d'enclos (encore, mais là l'enclos est anglophone) dont certains pourraient me donner mal au crâne.</p>
<p>L'air de rien, je suis reparti à 19h (mais je serai honnête, le matin j'étais chez moi).</p>
<p>Demain, commissions et AG de rentrée, ça va être rock & roll.</p>The Dragon's Awakening2015-09-01T23:55:00+02:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-09-01:/le-reveil-du-dragon.html<!-- Summary: After spending from mid-July to mid-august aestivating, the Dragon wakes up -->
<h1>The Wakening ?</h1>
<p>Today, my inner Dragon woke up. By Dragon, I don't mean Tolkien's Dragon, hoarder of gold and burninator of peasants, but Gardner's Dragon, Keeper of Knowledge.</p>
<p>In other less exotic terms, today's back to school day. I can feel a flame coming to my eye.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Aeternation</h1>
<p>One …</p><!-- Summary: After spending from mid-July to mid-august aestivating, the Dragon wakes up -->
<h1>The Wakening ?</h1>
<p>Today, my inner Dragon woke up. By Dragon, I don't mean Tolkien's Dragon, hoarder of gold and burninator of peasants, but Gardner's Dragon, Keeper of Knowledge.</p>
<p>In other less exotic terms, today's back to school day. I can feel a flame coming to my eye.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Aeternation</h1>
<p>One could think the Dragon spends his summer sleeping while waiting for the <s>sheep</s> to come back, before moving out of his lair, but one would be mistaken. The Dragon, while not one to shy away from indolence, really sharpens his claws and his immense intellect (prepares his classes and material), organizes the herd (dispatches the students into groups), and polishes his gold (prepares the opening lecture and all the documents to be handed out) to welcome the little lambs that don't know yet on what skewer they will end up being cooked.</p>
<p>While it may not look like much, this is actually time consuming. Before that, some software was developed (this Dragon has a preference for Python) so that the students could ask to be paired with another student, while not relying on <s>Google</s> Alphabet. A significant amount of time (the whole month of July) was given to give them a chance to make their wish.</p>
<p>Of course, some of them went away on holidays immediately and happily ignored mails and came bleating today to try and change paddocks. Quousque tandem, quousque tandem?</p>
<p>Class groups had to be made, with the funny constraint of fitting 163 students into 10 groups of 13. I'll let you do the math, for giggles. To add a little twist, among the students, some have to be paired, some have to be in a predetermined group, some that may leave in a week or month for apprenticeship, some that are taking the internship defense in September and who may or may not fail their year and have to retake it, and some in failing situation who may well not show up or leave in the next x weeks.</p>
<p>The welcome lecture had to be prepared, so it meant running after other dragons to know if such and such is still in charge of this or that, sometimes without success. We're also readying a nice skewer for a special long duration roasting: a multi-course project (advanced object-oriented analysis, advanced object-oriented programming, server-side web programming, advanced databases). My colleagues have prepared other skewers too: one in mathematical modeling, just as long but thinner, and a shorter one in management. And an apple to top it off in January.</p>
<p>Let's not forget various parchments to be handed out, the list of the victims, and of course, face the dreadful moment: the morning welcome lecture (at 9am).</p>
<h1>Baaaaaaa</h1>
<p>It's the third time I'm doing this, but third time's not the charm and I think this was the worst. It's amazing how much noise a herd can make... It could have been over in 45 minutes, including roll calling them all, but between the noise and having to ask for more quiet, it took a whole hour. Roll call was (of course) the worst part.</p>
<p>I expect most of what I said went though one ear and out the other, but, as someone cynical might say, it's a fact that air passes right through when there's only empty air between two holes. since I am not that someone cynical, I'll put it on their excitement to be back to school, with their friends and baa-baa-baa my vacation stories.</p>
<h1>Silence is Gold(en)</h1>
<p>An hour of hellcome lecture, as I was saying. After that it's back to the usual building and to serious activities: internship defenses. Woooooooo.</p>
<p>So it's back to back defenses until 12:30, then an express flight to my lair for an equally express lunch, then back on the plateau for more defenses from 1:30pm till 6:30pm, without break.</p>
<p>The trouble with defenses is that quality is so random, you can see some barely average presentations (reading from their notes) and some that are great. We even have some remote defenses using Skype. It's exhausting and shuts your brain off. Then we have to agree on grades, but the colleagues doing that with me are nice and we do that efficiently.</p>
<h1>But wait, there's more</h1>
<p>Needless to say, it doesn't stop there, you naive readers. I had to run after more grades, because I am one of the Great Dragons in our department, and so I have the privilege of managing the second year herd and it's report cards and their results (or lack thereof). Thankfully, the grades were quickly found on a colleague's desk, colleague who left early and doesn't answer his phone.</p>
<p>In the end: I left the plateau at 7:30pm. Not too bad, 9am->7:30pm with barely one hour for lunch on the first day.</p>
<p>See you soon for more adventures of this Great Dragon.</p>Le réveil du Dragon2015-09-01T23:55:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-09-01:/le-reveil-du-dragon-fr.html<!-- Summary: Après avoir éterner de la mi-juillet à la fin août, le Dragon se réveille -->
<h1>L'éveil ?</h1>
<p>Aujourd'hui, le Dragon qui est en moi s'est réveillé. Attention, il ne s'agit pas du Dragon Tolkenien, qui collectionne l'or, non. Il s'agit du Dragon Gardnerien, qui détient le Savoir.</p>
<p>En d'autres termes moins exotiques, aujourd'hui, c'est la rentrée. J'en ai les flammes qui me montent aux yeux.</p>
<h1>Eternation …</h1><!-- Summary: Après avoir éterner de la mi-juillet à la fin août, le Dragon se réveille -->
<h1>L'éveil ?</h1>
<p>Aujourd'hui, le Dragon qui est en moi s'est réveillé. Attention, il ne s'agit pas du Dragon Tolkenien, qui collectionne l'or, non. Il s'agit du Dragon Gardnerien, qui détient le Savoir.</p>
<p>En d'autres termes moins exotiques, aujourd'hui, c'est la rentrée. J'en ai les flammes qui me montent aux yeux.</p>
<h1>Eternation</h1>
<p>On pourrait croire que le Dragon passe son été à se reposer en attendant que les <s>moutons</s> étudiants soient de retour pour sortir de sa tanière, mais il n'en est rien. Le Dragon, bien que capable d'oisiveté, affute en réalité ses crocs et active son immense cerveau (il prépare ses cours), organise son troupeau (prépare les groupes), et fait briller tout son or (il prépare l'amphi et les documents de rentrée) pour accueillir les petits agneaux qui ne savent pas encore à quelle broche il vont se faire rôtir.</p>
<p>L'air de rien, cela demande une somme de travail considérable. En amont, il a fallu préparer une petite application (le Dragon a une préférence pour Python) pour que les étudiants puissent faire des demandes de binômages sans dépendre de <s>Google</s> Alphabet, avec un délai assez long (tout le mois de juillet) pour que tous aient le temps de le faire.</p>
<p>Bien entendu, il y en a qui partent immédiatement en vacances et ignorent joyeusement les mails, et ils viennent bêler le jour de la rentrée pour tenter de changer d'enclos. Quousque tandem, quousque tandem ?</p>
<p>Il a fallu constituer les groupes, avec la contrainte amusante que j'ai 10 groupes de taille 13 dans lesquels je dois caser 163 étudiants. Faites le calcul, pour rigoler. Pour ajouter un peu de piment, parmi ces étudiants, il y en a à binômer, donc, mais aussi des qui doivent être dans un groupe précis, des qui partiront peut-être en apprentissage, des qui soutiennent en septembre et qui risquent plus ou moins fortement de redoubler, des en situation d'échec qui risquent de ne pas se présenter le premier jour ou partir au bout de x semaines.</p>
<p>Il a fallu préparer l'amphi de rentrée, et donc courir après n autres dragons pour savoir si untel est toujours responsable de tel ou tel aspect, parfois sans succès. On prépare aussi une broche spéciale cette année pour une cuisson longue durée : un projet multi-module (conception objet avancée, programmation objet avancée, programmation web côté serveur et bases de données avancées). Mes collègues ont d'autres broches : une en modélisations mathématiques, toute aussi longue mais moins épaisse, et une en gestion, plus courte. Et une pomme pour fermer en janvier.</p>
<p>Il faut aussi préparer les divers parchemins à distribuer, la liste des victimes, et bien entendu affronter ce moment terrible : l'amphi de rentrée (à 9h).</p>
<h1>Bêêêêêêê</h1>
<p>C'est la troisième fois que je fais cela, et je crois que c'était la plus épuisante. Qu'est-ce que ça peut faire comme bruit, un troupeau... Ca aurait pu être bouclé en 45 minutes, appel compris, mais ça a pris une bonne heure à cause du bruit et de la nécessité de leur faire baisser le volume régulièrement. L'appel était (évidemment) le pire en terme de bruit.</p>
<p>J'imagine que le plupart des choses est rentrée par une oreille pour sortir par l'autre chez nombre d'entre eux, mais, comme quelqu'un de cynique pourrait le dire, c'est normal, entre les deux c'est plein de vide, ça fait appel d'air. Mais je ne suis pas cynique, et je mettrai ça sur le compte de la rentrée et que bêhêhê je te raconte mes vacances.</p>
<h1>Le silence est d'Or</h1>
<p>Une heure d'amphère, disais-je. Après cela on peut se retirer vers le bâtiment habituel et reprendre les choses sérieuses : les soutenances. Woouuuuuu.</p>
<p>On enchaine donc avec des soutenances de stage jusqu'à 12h30, puis un vol express jusqu'à ma caverne pour un repas tout aussi express et retour sur le plateau pour des soutenances de 13h30 à 18h30 non stop.</p>
<p>Les soutenances, c'est assez aléatoire, on a du très moyen (fiche de notes lues) et du très bon. On a même du à distance par Cielpe. C'est épuisant, ça endort le cerveau. Et il faut délibérer, mais, comme le reste du jury est sympa, ça se fait vite et bien.</p>
<h1>But wait, there's more</h1>
<p>Bien entendu, ça ne s'arrête pas là, naïfs que vous êtes. Il faut ensuite courir après les notes, car en tant que Grand Dragon, j'ai le privilège immense de devoir gérer le troupeau de 2e année et ses bulletins, et ses résultats (ou absence de). Ouf de soulagement, les notes sont dans le bureau du collègue parti depuis un moment et qui ne répond pas au téléphone.</p>
<p>Bilan final : départ du plateau à 19h30. Pas trop mal, le 9h->19h30 avec à peine une heure de pause repas pour le premier jour.</p>
<p>A demain peut-être pour la suite des tribulations de ce Grand Dragon.</p>Un peu de sérieux2015-08-31T23:55:00+02:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-08-31:/serious-stuff-fr.html<!-- Summary: Parlons de choses sérieuses -->
<h1>En Septembre, en attendant la suite...</h1>
<p>Bon, on arrive en Septembre. Mon cours est fait, mes polys (miracle, tout y est : cours, td, tp) sont à la repro. Il y a une rentrée à gérer (avec déjà des étudiants mécontents de leur groupe avant même la rentrée, wouhou), et ensuite …</p><!-- Summary: Parlons de choses sérieuses -->
<h1>En Septembre, en attendant la suite...</h1>
<p>Bon, on arrive en Septembre. Mon cours est fait, mes polys (miracle, tout y est : cours, td, tp) sont à la repro. Il y a une rentrée à gérer (avec déjà des étudiants mécontents de leur groupe avant même la rentrée, wouhou), et ensuite je vais pouvoir me consacrer à des choses sérieuses : des scénarios pour débutants pour initiation au JDR fin octobre (dès que la com' pour le festival est lancée, promis vous m'entendrez <s>spammer</s> en parler). J'ai un peu de pression, ça fait depuis le lycée que je n'ai pas meujeuté, et c'était avec des potes, pas des inconnus.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<p>Première étape : choisir parmi ma JDRthèque. Là comme ça, je vois de faisable : Warhammer JDRF (1e ed, je suis un vieux) comme c'est ce que je connais le mieux ; OVA je pense ; Goblin: A Tale of Fatal Ineptitude surement ; Cats! j'hésite ; Légendes de la Garde, j'ai vraiment envie ; Cyberpunk 2020 (j'ai dit que je suis un vieux ?) parce que je connais bien aussi.</p>
<p>Il y en a que j'exclus : LOTR parce qu'il me faudrait un mois pour prétirer les persos et à reprendre les règles >.> ; Néphilim (2e ed) j'aime bien mais c'est spécial à expliquer et à jouer ; Sombre/Sombre Zéro parce que si Johan Scipion est là, il le fera 1000x (au moins) mieux que moi.</p>
<p>Et dans les "je sais pas": INS/MV (2e, parce que je...radote, ou 4e ed) parce que ça doit rester familial ; WoW parce que j'y joue déjà assez sur PC >.> et les règles datent de TBC je crois et flemme de voir ce qu'il faut changer ; Ambre parce que pour les débutants ça va être tendu l'univers, le système de classement et sans dés ; et enfin Magicians, parce que le concept c'est d'apprendre le Coréen, donc bof en initiation xD
Il y a aussi Mice&Mystics qui est hybride, mais c'est trop long.</p>Grendel's My neighbor's Internet's strawberry shortcake2015-06-21T01:15:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-06-21:/charlotte-aux-fraises.html<p>After an afternoon grading papers, there's nothing like a little cooking to take a break (before going back to grading, who am I kidding?).</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Ingredients</h1>
<p>To make your strawberry shortcake you will need:</p>
<ol>
<li><figure><img src="/images/charlotte/mascarpone.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>250g of mascarpone. You should be able to find that in any good supermarket near you …</figcaption></figure></li></ol><p>After an afternoon grading papers, there's nothing like a little cooking to take a break (before going back to grading, who am I kidding?).</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Ingredients</h1>
<p>To make your strawberry shortcake you will need:</p>
<ol>
<li><figure><img src="/images/charlotte/mascarpone.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>250g of mascarpone. You should be able to find that in any good supermarket near you.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/fromage_blanc.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>100g of <em>fromage blanc</em>. It's really common here. Cream cheese is similar but has more fat. you can use more to make the preparation more liquid. On the opposite, using mascarpone makes it firmier.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/jus_dorange.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>Some orange juice. Bio is not mandatory, but if I'm going to drink it after, migth aswell get some quality.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/biscuits_cuiller.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>Ladyfingers. With the cake tin I'm using, I need 15 of them.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/sucre_glace.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>100g icing sugar. The reason is that regular powdered sugar won't melt as well and mix with the fromage blanc and mascarpone. Icing sugar just does.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/fraises.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>250g strawberries. If there aren't any, a good substitute is a bag of frozen strawberries or other red fruits.</figcaption></figure></li>
</ol>
<h1>Preparation</h1>
<p>Preprare your cake tin by lining it with clingfilm like thus :
<figure><img src="/images/charlotte/moule.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption></figcaption></figure></p>
<p>Do not shy away from using a long piece, it will be used at the end to wrap the cake around. Remove the strawberry leaves and cut them. I found that cutting them in halves is the best size for this cake.</p>
<p>Get the preparation ready : take the mascarpone, the fromage blanc and the sugar and put them in a large bowl. whip it good, until you end up with a smooth, creamy texture. I used a fork to do it, but you can use whatever, really.
<figure><img src="/images/charlotte/melange1.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>My bowl runneth over...</figcaption></figure><figure><img src="/images/charlotte/melange2.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Mixing done.</figcaption></figure></p>
<p>Get a plate and pour just a little orange juice in it.
<figure><img src="/images/charlotte/soucoupe.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Just enough to wet the ladyfingers.</figcaption></figure></p>
<p>Wet the ladyfingers quickly, one by one, just enough to get the top and bottom side wet, then put the at the bottom of your tin, with the flat side of the ladyfingers <em>up</em> (when you get the cake out, they will be at th top of th cake). cover with a first layer of strawberries. The most observant among you will have noticed I gut the ladyfingers : my tin isn't rectangular and the bottom is thinner than the top. I also cut a lot of them because the first ones were cut too short. Go me. \o/
<figure><img src="/images/charlotte/couche1.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Getting the bottom ready</figcaption></figure></p>
<p>Cover the strawberries with a layer of preparation.
<figure><img src="/images/charlotte/couche2.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>First vanishing act</figcaption></figure></p>
<p>Get a second layer of strawberries in place. Eat the left over strawberries.
<figure><img src="/images/charlotte/couche3.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Strawberry field forever</figcaption></figure></p>
<p>And now make them disappear.
<figure><img src="/images/charlotte/couche4.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Magic!</figcaption></figure></p>
<p>Wet the remaining ladyfingers then cover the top. unlike me, you should put the flat side up.
<figure><img src="/images/charlotte/couche5.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption></figcaption></figure></p>
<p>And last, wrap the clingfilm around to cover the cake. Push down a bit to make it compact. Actual tin makes it easier since silicon molds tend to deform.
<figure><img src="/images/charlotte/final1.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Tada.</figcaption></figure></p>
<p>Leave in the fridge for at least 4 hours. Serve immediately after taking it out of the fridge.</p>La charlotte aux fraises de Grendel de ma voisine d'Internet2015-06-21T00:35:00+02:002019-04-22T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-06-21:/charlotte-aux-fraises-fr.html<p>Après une bonne après-midi à corriger des copies, rien de tel qu'un peu de cuisine pour se changer les idées (avant de se remettre à corriger, il ne faut pas déconner non plus).</p>
<h1>Ingrédients</h1>
<p>Pour préparer la charlotte aux fraises vous aurez besoin de :</p>
<ol>
<li><figure><img src="/images/charlotte/mascarpone.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>250g de mascarpone. Ca se trouve …</figcaption></figure></li></ol><p>Après une bonne après-midi à corriger des copies, rien de tel qu'un peu de cuisine pour se changer les idées (avant de se remettre à corriger, il ne faut pas déconner non plus).</p>
<h1>Ingrédients</h1>
<p>Pour préparer la charlotte aux fraises vous aurez besoin de :</p>
<ol>
<li><figure><img src="/images/charlotte/mascarpone.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>250g de mascarpone. Ca se trouve dans toutes les bonnes crèmeries, et au supermarché.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/fromage_blanc.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>100g de fromage blanc. Vous pouvez en mettre un peu plus, cela rend l'appareil un peu plus liquide. A l'inverse, en mettent un peu plus de mascarpone on obtient un mélange plus ferme.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/jus_dorange.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>Un peu de jus d'orange. Vous n'êtes pas obligé de prendre bio, mais si il faut le boire ensuite, autant prendre un minimum de qualité.</figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/biscuits_cuiller.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>Des biscuits cuillers. Pour le moule que j'utilise, il en faut une quinzaine. </figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/sucre_glace.jpg" class='image-process-article-image'> <figcaption>100g de sucre glace. L'avantage est que le mélange avec la mascarpone et le fromage blanc se fait mieux alors que le sucre en poudre ne se dissout pas (ou mal) et change la texture. </figcaption></figure></li>
<li><figure><img src="/images/charlotte/fraises.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>250g de fraises en saison. Au pire on peut se rabattre sur des fruits congelés qu'on aura au préalable laissés à décongeler au frigo quelques heures avant.</figcaption></figure></li>
</ol>
<h1>Préparation</h1>
<p>Il faut ensuite préparer un moule à cake en posant une feuille de film alimentaire comme ceci :
<figure><img src="/images/charlotte/moule.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption></figcaption></figure></p>
<p>N'hésitez pas à prendre beaucoup de film, il servira à la fin pour finir d'envelopper la charlotte. Enlevez les queues des fraises puis coupez-les à votre goût. Les demi-fraises me semblent une bonne taille pour cette pâtisserie.</p>
<p>Préparez ensuite l'appareil : prenez la mascarpone, le fromage blanc et le sucre glace et versez dans un grand bol. Fouettez jusqu'à obtenir un mélange homogène et onctueux. Je bats mon appareil à la fourchette, mais vous faites comme vous voulez.
<figure><img src="/images/charlotte/melange1.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Mon bol est limite...</figcaption></figure><figure><img src="/images/charlotte/melange2.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Le mélange terminé.</figcaption></figure></p>
<p>Préparez une soucoupe dans laquelle vous verserez un fond de jus d'orange.
<figure><img src="/images/charlotte/soucoupe.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Juste assez pour tremper les biscuits</figcaption></figure></p>
<p>Trempez rapidement vos biscuits, un par un, juste pour humidifier le dessus et le dessous puis placez le au fond du moule en tassant, en mettant le côté bombé <em>dessous</em> (quand vous démoulerez, cela sera le dessus du gâteau). Recouvrez d'une première couche de fraises. Les plus observateurs auront remarqué que j'ai taillé mes biscuits : mon moule étant parallélépipédique, le fond est plus étroit et mes biscuits trop longs. La raison pour laquelle j'en ai taillé autant est que j'ai taillé trop court au début. \o/
<figure><img src="/images/charlotte/couche1.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Préparation du fond</figcaption></figure></p>
<p>Recouvrez ensuite les fraises d'une couche de l'appareil.
<figure><img src="/images/charlotte/couche2.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Première disparition</figcaption></figure></p>
<p>Répétez avec une nouvelle couche de fraises.
<figure><img src="/images/charlotte/couche3.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Tapis de fraises</figcaption></figure></p>
<p>Maintenant faites disparaitre les fraises sous l'appareil.
<figure><img src="/images/charlotte/couche4.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>C'est magique</figcaption></figure></p>
<p>Trempez les biscuits restants puis recouvrez le dessus. Contrairement à moi, mettez les biscuits avec le côté bombé dessous.
<figure><img src="/images/charlotte/couche5.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption></figcaption></figure></p>
<p>Enfin rabattez le film alimentaire pour recouvrir entièrement la charlotte. Appuyez un peu pour tasser. Un moule à cake <em>dur</em> facilite un peu cette étape, le moule en silicone ayant tendance à se déformer.
<figure><img src="/images/charlotte/final1.jpg" class='image-process-article-image'><figcaption>Et hop.</figcaption></figure></p>
<p>Laissez reposer au moins 4h au frigo. Servir immédiatement à la sortie du frigo.</p>Le sad.2015-04-10T00:30:00+02:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-04-10:/le-sad.html<!-- Summary: Some thoughts of the not very happy kind. -->
<p>Warning: rant coming about matters of pain and death. You have been warned.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<blockquote>
<p>I don't know. Death's a funny thing. I used to think it was a big, sudden thing, like a huge owl that would swoop down out of the night and carry you off. I don't anymore …</p></blockquote><!-- Summary: Some thoughts of the not very happy kind. -->
<p>Warning: rant coming about matters of pain and death. You have been warned.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<blockquote>
<p>I don't know. Death's a funny thing. I used to think it was a big, sudden thing, like a huge owl that would swoop down out of the night and carry you off. I don't anymore. I think it's a slow thing. Like a thief who comes to your house day after day, taking a little thing here and a little thing there, and one day you walk round your house and there's nothing there to keep you, nothing to make you want to stay. And then you lie down and shut up forever. Lots of little deaths until the last big one.</p>
</blockquote>
<p><span class="right_align">~ Hob Gadling (Neil Gaiman's <em>The Sandman: The Wake</em>)</span> </p>
<h1>The unsufferable weight of being</h1>
<p>Today was a rather unique day. It so happens that there was a massive strike movement planned for today, but, since my schedule meant I was not teaching today, it did not matter whether I was on strike or not and would be at home if I so wished. I had some tests left to grade, so I did that while watching a famous streaming site for a videogame speedrun. Who knows, maybe these will get their own entries later. I was at home, and a short while after eating, someone in a chatroom I idle in remarked that one member who is usually <em>always</em> here had suddenly left. This in itself could be non-news, sometimes one's connection drops. However, that someone also mentioned a post made by that missing member on a page he had not updated in years. And reading that post was distressing, to say the least.</p>
<p>To make a long story short, it was a suicide note. It was not a late April's fool joke, it was not a teenager's angsty post ; no, that was the real deal.</p>
<p>The way it was written, the way it was structured immediately struck a nerve. I had seen this pain before, and I have seen lives lost. Back in 2001, I went through a similar situation with another person, and she nearly killed herself, and did hurt herself several times before that. Several years later, someone really close took his life, and I knew what life had thrown at him when he did and how hurt and desperate he was. that is why it pains me to see this friend go through it because I know what kind of crap the other persons had to deal with, and it is sad to think he is dealing with that amount of hurt. Even though we are not as close as I was with the other person, he is still someone I care for.</p>
<p>I do not know his circumstances, but I can relate and emphathize with the pain and desperation he has to be going through. I cannot imagine it though. I have been sad before, depressed possibly. I had a period where I was wondering if I would not be better off falling asleep and not waking up. Thankfully, it did not last, and it never got so bad that I would actively consider killing myself. But here it was so bad he seriously considered it (it was confirmed by others) and had gone through removing his Facebook account and making his final post on a remote place only a few would see. I think that one thing that makes it so painful to watch is that I never saw it coming. We are not <em>buddies</em>, we are long-time acquaintances, though I consider him a friend nonetheless. I left the place he takes care of for a long time when life happened, perhaps if I had stuck around and a few events long ago had unfolded differently would have meant we would have been really close, who knows. We are not geographically close ; not so far that meeting one day is impossible, but not close enough that it could be done unplanned. Or perhaps it could be done, but I am not adventurous enough.</p>
<p>Tonight I am sad, because a friend of mine is really hurt, and there is little I can do to help. I can (and have) offer him support to help him be able to better take care of himself, but it feels too little, too late.</p>
<p><span class="right_align">Airelle</span></p>New blog!2015-03-28T00:35:00+01:002018-05-21T00:00:00+02:00Airelletag:grendel.fr,2015-03-28:/welcome.html<!-- Summary: Grendel is now live, home of my new blog. -->
<p>Welcome to Grendel!</p>
<p>"But, who is Grendel?", you may ask. Well, let me tell you about the choice of Grendel.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Grendel</h1>
<p>Grendel is one of three antagonists (along with Grendel's mother and the dragon) in the Anglo-Saxon epic poem Beowulf. The quote you see at the top of the …</p><!-- Summary: Grendel is now live, home of my new blog. -->
<p>Welcome to Grendel!</p>
<p>"But, who is Grendel?", you may ask. Well, let me tell you about the choice of Grendel.</p>
<p>!END-SUMMARY!</p>
<h1>Grendel</h1>
<p>Grendel is one of three antagonists (along with Grendel's mother and the dragon) in the Anglo-Saxon epic poem Beowulf. The quote you see at the top of the page is from John Gardner's novel <em>Grendel</em>, itself a retelling of the Beowulf story from the point of view of Grendel.</p>
<p>One of the most interesting quotes from Grendel is, in my opinion, the following one:</p>
<blockquote>
<p>I understand that the world was nothing: a mechanical chaos of casual, brute enmity on which we stupidly impose our hopes and fears. I understood that, finally and absolutely, I alone exist. All the rest, I saw, is merely what pushes me, or what I push against, blindly - as blindly as all that is not myself pushes back. I create the whole universe, blink by blink.</p>
</blockquote>
<p>Grendel expresses this thought while the bull attacks him in Chapter 2, mindlessly, relentlessly. Grendel realizes that, like the bull, the world is mindless, without plan nor reason. The second part of his complaint, <em>"I alone exist"</em>, means that Grendel now organizes the world in two categories : Grendel and not-Grendel, a stark opposition to the world as a frightening mass of images he perceived until then.</p>
<p>This revelation marks Grendel's entrance into adulthood and philosophy. From this point, he starts questioning how he should live his life, and starts seeing himself as separate from his mother, as an individual being in his own right.</p>
<p><em>Grendel</em> has strong ties with Jean-Paul Sartre's philosophy, with which Gardner had a love-hate relationship, so it is not surprising that I found myself moved by, or at least felt sympathy for, Grendel. <em>I alone exist</em>, I must make sense of the world on my own.</p>
<h1>This blog</h1>
<p>I have a consistently bad track record of keeping my sites regularly updated. I have had several so far, all of which are still up if you search for them, and none have been updated in recent times. <em>Sigh</em>. I think I will use, or at least try to, post my thoughts and rants and stuff I do in my spare time. Who knows, maybe review books and music when I discover them. Expect to see posts in French, for I am from the land of the baguette.</p>
<p><span class="right_align"><strong>Bienvenue.</strong></span></p>